Soutien renforcé au Secours populaire

©F. Keyser, services publiques
©F. Keyser, services publiques

En signant un chèque de 1 500 € au Secours populaire, la Mutuelle des services publics réaffirme son soutien à l’association humanitaire. L’enveloppe participera au financement de vacances post-confinement pour les plus démunis.

A l’abri des regards, la Mutuelle des services publics a profité de son assemblée générale, mardi 30 juin, pour remettre, en plein cœur de Marseille, un chèque au Secours populaire. Un deuxième don exceptionnel, en cette période troublée, après une aide d’urgence de 2 500 €, il y a quelques semaines. Objectif, cette fois : permettre aux foyers modestes de profiter des vacances estivales. « Cette pandémie a renforcé notre partenariat avec le Secours populaire. A la sortie du confinement, il est apparu nécessaire d’apporter un soutien financier pour que les enfants puissent visiter notre belle ville », a déclaré Marc Fontanarava, président de la mutuelle.

Des vacances pour tous nouvelle formule

Le Sky Center la Marseillaise surplombe la ville. La cité phocéenne compte 80 antennes du Spf. Les équipes s’affairent à composer, pour les bénéficiaires, des vacances pas tout à fait comme les autres. Crise sanitaire oblige, les traditionnels séjours sont remplacés par des journées culture et patrimoine sur le territoire. « Nous organiserons, en petit comité, des balades aux Goudes, des visites de savonneries ou encore des sorties au Mucem », détaille Mireille Faure, membre de la fédération départementale des Bouches-du-Rhône. En 2019, 2 000 personnes avaient pu bénéficier d’activités culturelles de ce type.

« La solidarité n’est pas un vain mot »

Ces derniers mois, le Secours populaire a vu la crise sanitaire se transformer en crise sociale. Mireille Faure exprime des sentiments paradoxaux : d’un côté, la crainte que l’augmentation de la précarité s’installe ; de l’autre, la satisfaction de voir apparaître un élan de générosité inattendu. « A La Blancarde, nous avons accueilli jusqu’à 270 familles par semaine, dont la moitié nous était inconnues. Six nouveaux bénévoles, âgés de 30 à 40 ans, nous ont également rejoints », détaille-t-elle. Si le soutien, humain et financier, des particuliers est au rendez-vous, celui des entreprises se ferait bien plus discret. En réceptionnant ce nouveau chèque des mutualistes, la septuagénaire, émue, s’est réjouie de constater que « la solidarité n’est pas un vain mot ».

Laureen Borghese