« L’inscription de l’IVG dans la Constitution est une avancée historique »

Sarah Durocher, présidente du Planning familial, Paris le 1er février. © Magali Delporte

Sarah Durocher est coprésidente du Planning familial. Cette incontournable association féministe d’éducation populaire reçoit plus de 400 000 personnes par an et intervient auprès de 150 000 jeunes sur les questions des droits sexuels et reproductifs.

« Je suis entrée au Planning familial à l’âge de 20 ans pour faire un stage dans le cadre de mes études d’assistante sociale. Et depuis, je ne l’ai plus quitté. J’ai littéralement embrassé sa cause sur les questions liées à l’avortement ou à la sexualité. A l’époque, je voulais aider, j’étais très sensible aux injustices et je le suis encore !

L’approche non hiérarchisée du Planning m’a tout de suite séduite. La façon dont on écoute la parole des femmes, dont on les considère, est un véritable apprentissage qui modifie votre vie et vos repères. Avec le Planning, j’ai appris à être féministe. Si les chantiers sont encore énormes, certains avancent.

La France est le premier pays à constitutionnaliser ce droit à l’IVG.

L’inscription de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution est une avancée historique qui inscrit l’avortement comme un droit fondamental. La France est ainsi le premier pays à constitutionnaliser ce droit à l’IVG.

Cela donne une caisse de résonance très importante et montre que c’est possible. Même s’il faut continuer à travailler sur la loi. Cependant la lutte se poursuit. Nous devons encore combattre le patriarcat et les stéréotypes de genre. Ce sont des sujets sensibles dans la jeune génération.

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