Isabelle Lorenzi, une femme de convictions

Isabelle Lorenzi est présidente du comité d'action mutualiste (Cam) de Solimut dans les Alpes-Maritimes et vice-présidente du groupement mutualiste Oxance. ©Eric Boizet/Alpaca/Andia.fr

Engagée dans la mutualité depuis ses études supérieures, Isabelle Lorenzi a construit sa vie autour de valeurs fortes et d’actions concrètes pour une société plus juste et solidaire.

S’il fallait définir Isabelle Lorenzi par un seul mot, « engagement » serait le plus pertinent. Aujourd’hui, la quinquagénaire est présidente du comité d’action mutualiste (Cam) de Solimut dans les Alpes-Maritimes et vice-présidente du groupement mutualiste Oxance.

Elle occupe éga­lement des fonctions dans plusieurs autres instances liées à l’économie sociale et solidaire. Son engagement relève d’abord d’une histoire de famille. Ses grands-parents étaient résistants et ses parents, de fervents militants politiques.

Solidarité, entraide, humanité

Durant ses études supérieures de droit et de sciences politiques à la faculté de Nice, au début des années 1990, elle s’engage dans l’association des doctorants de l’université. Elle rencontre alors le président de la Mutuelle générale de Nice et découvre le mouvement mutualiste, qui ré­sonne avec ses propres valeurs « de solidarité, d’entraide et d’humanité ».

Par l’engagement et les convictions, nous pouvons collecti­vement construire un autre projet de société.

Isabelle Lorenzi

« Nous avons créé, en 1995, l’Asso­ciation pour la promotion de la pré­vention et de l’économie sociale en Europe (Appese). Celle-ci élabore des actions en matière de droit à l’éducation, d’environnement ou du droit au bien vieillir, précise celle qui est aujourd’hui déléguée géné­rale de l’association. A l’époque, nous avons aussi mis en place du tutorat scolaire pour les jeunes des quartiers défavorisés. »

Elle intègre alors la Mutuelle générale de Nice, devenue depuis Solimut Mutuelle de France, qu’elle ne quittera plus. Au fil des années, elle monte en responsabili­tés et s’épanouit dans le mouvement mutualiste.

Le droit à la santé

Aujourd’hui, son combat reste le même. « Avec le Cam Solimut des Alpes-Maritimes et celui du Var, nous voulons mettre en valeur les droits à la santé, à l’éducation et à l’environnement », explique-t-elle. Cela se traduit par des actions de prévention à l’instar de « La Journée des mille premiers jours », organisée par la Ville de Nice et à laquelle le Cam 06 et ses partenaires ont pris part.

Oxance a mené une action de sensibilisation à l’hygiène bucco-dentaire de la femme enceinte, de la jeune maman et du bébé; la maison du diabète a proposé un dépistage gestationnel ; Solimut a animé un atelier sur la pollution de l’air intérieur… Elle en est per­suadée : « Par l’engagement et les convictions, nous pouvons collecti­vement construire un autre projet de société. » Le pessimisme n’est ici pas de mise.