Valentine, ambassadrice de santé mentale

Groupe de jeunes de dos
Valentine a découvert que « la santé mentale est encore un sujet tabou, même chez les jeunes. » 123RF©

Valentine a effectué son service civique au sein de l’association Unis-Cité dans le programme « Ambassadeurs santé mentale », auprès des jeunes. Elle nous retrace son expérience au service des autres.

Peux-tu nous parler de ton expérience dans le programme « Ambassadeurs santé mentale » ?

Valentine.DR

Valentine : J’avais une année de transition dans mes études et je voulais la mettre à la disposition des autres. Lorsque j’ai découvert la mission Ambassadeur santé mentale, je n’ai pas hésité. Sa finalité est de réduire la stigmatisation en santé mentale, en formant des jeunes volontaires en service civique à intervenir auprès de leurs pairs. Il s’agit aussi de favoriser le repérage des jeunes en souffrance psychique pour les orienter ensuite vers les dispositifs locaux de prévention et de soins.

Notre objectif est de véhiculer un message positif sur la santé mentale.

J’ai moi-même fait des études de psychologie et le sujet me touchait. Après une formation dispensée par l’Institut régional Jean Bergeret (IRJB) et l’association PSSM (Premiers Secours en Santé Mentale), nous partons rencontrer des jeunes dans différents milieux : des missions locales, maison des jeunes… Notre objectif est de véhiculer un message positif sur la santé mentale.

Qu’as-tu découvert ?

Valentine : J’ai découvert que la santé mentale est encore un sujet tabou, même chez les jeunes. Beaucoup n’osent pas en parler et ne sont pas conscients qu’il est nécessaire de prendre soin de sa santé mentale au même titre que sa santé physique. Quand nous leur posons la question suivante : « connaissez-vous la santé mentale ? » Ils répondent « Non, je ne suis pas fou ! »

De notre côté, on leur explique que tout le monde a une santé mentale, que c’est important d’y penser et de parler si l’on ressent des émotions négatives ou des idées noires…

Nous leur disons qu’il ne faut pas en avoir peur, ni honte. Être mal, cela arrive à tout le monde. Nous faisons passer le message que plus ils en parleront tôt de leur problème, plus ils seront rapidement pris en charge avec des soins efficaces. Aujourd’hui, j’ai fini mon service civique qui a duré 8 mois, et je suis très fière d’avoir été ambassadrice et accompli ce travail de prévention auprès des jeunes. Je me sens utile aux autres. J’ai vraiment énormément appris. Si c’était à refaire, je le referais sans hésiter.

Ambassadeurs santé mentale est un projet porté par la Fondation ARHM en partenariat avec Unis-Cité