L’Onusida souhaite lancer un message positif. Sa feuille de route intitulée The Path that Ends AIDS (Le chemin qui mène à la fin du sida), contient des données qui montrent que l’éradication du sida est possible.
La fin du sida dans dix ans ? L’Onusida y croit. Car, dans plusieurs régions du monde, des progrès sont enregistrés, indique l’organisation dans son rapport annuel.
Lutte contre le sida : investir financièrement et politiquement
Le rapport souligne que dans les pays où il existe une véritable politique de lutte contre le sida ainsi que les moyens financiers, l’épidémie recule.
Exemples : le Botswana, l’Eswatini, le Rwanda, la Tanzanie et le Zimbabwe.
C’est-à-dire ? « Cela signifie que 95 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur état sérologique, 95 % de ces personnes suivent un traitement antirétroviral vital et que 95 % des personnes sous traitement ont une charge virale indétectable », répond l’Onusida.
Les femmes et les enfants
Grâce à l’accent mis sur le sida pédiatrique et aux investissements pour y mettre fin, 82 % des femmes enceintes et allaitantes vivant avec le VIH dans le monde, avaient accès à un traitement antirétroviral en 2022, contre 46 % en 2010.
« Ces efforts ont entraîné une baisse de 58 % des nouvelles contaminations au VIH chez les enfants entre 2010 et 2022, soit le niveau le plus bas depuis les années 1980 », lit-on dans le rapport.
Le VIH est l’agent pathogène qui provoque une infection chronique évoluant vers le sida, en l’absence de traitement antirétroviral (ARV). Il s’agit d’un rétrovirus (un virus à ARN) de la famille des lentivirus, qui provoquent des maladies à évolution lente.