Ils le réclamaient depuis longtemps… C’est officiel, les pharmaciens peuvent, vacciner en officine, les personnes de 50 à 75 ans avec comorbidités.
Les pharmaciens entrent dans la boucle de la campagne de vaccination. Depuis le 15 mars, ils peuvent administrer le vaccin AstraZeneca en officine aux personnes de 50 ans à 75 ans présentant des comorbidités et sans prescription médicale. Idem pour les infirmiers et les sages-femmes. Pour les personnes de cette tranche d’âge sans comorbidités, ce sera à partir du 15 avril.
Les patients peuvent prendre rendez-vous sur la plateforme Ordoclic, pour se faire vacciner en officine.
La campagne de vaccination s’accélère
Un plus grand nombres de doses seront livrées, a annoncé le Premier ministre Jean Castex. 7 millions ont été livrées en janvier et février, 22 millions sont attendues en mars-avril.
« D’ici la mi-avril, et sous réserve que les laboratoires nous livrent selon le calendrier prévu, nous devrions avoir vacciné en première injection au moins 10 millions de personnes, soit la totalité des personnes vulnérables volontaires aujourd’hui éligibles à la vaccination. »
les médecins et MÉDECINS DU TRAVAIL sont autorisés à vacciner depuis le 25 février. Avec l’extension aux pharmaciens, aux infirmiers et aux sages-femmes, le rythme devrait s’accélérer.
D’autre part, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a précisé : « Nous avons demandé l’ouverture de centres de vaccination et de centres éphémères de manière à vacciner tout ce week-end. Un certain nombre de personnes sur liste d’attente seront appelées par les centres pour être vaccinées ce week-end. »
30 millions de vaccinés avant l’été
Le Premier ministre affiche ensuite des objectifs de 20 millions de personnes « d’ici à la mi-mai » et « plus de 30 millions avant l’été ». 3,2 millions de personnes ont déjà reçu leur première injection et 1,7 million ont également reçu la deuxième (début mars). D’ici à l’été prochain, tous les volontaires, sans distinction d’âge, pourront être vaccinés.
Arrivée prochaine d’autres vaccins
Le vaccin américain Johnson & Johnson, commercialisé en France par Janssen, la division pharmaceutique belge du laboratoire, attend l’autorisation de l’Agence européenne des médicaments, qui devrait statuer vers le 11 mars. Elle examine également le sort de Spoutnik V, le sérum russe, qui donne de bons résultats dans les différentes études, et qui fera peut-être l’occasion d’une autorisation prochaine.