Le combat pour le droit des femmes est un combat quotidien

Après s’être engagée au Planing familial de Paris en 1987 comme militante, Nathalie Marinier est aujourd’hui salariée à l’antenne parisienne où elle est chargée plus particulièrement des questions de violence envers les femmes.

« Lorsque je suis entrée au Planning familial, j’avais vingt-sept ans et je voulais me rendre utile auprès des femmes. Je n’ai pas hésité, car j’avais une soeur qui avait fait les barricades en 1968 et une mère énergique et combative.
J’ai baigné très tôt dans un univers militant », raconte Nathalie avec enthousiasme. « Quand je suis arrivée, j’ai découvert la vraie vie des femmes, j’ai vu que certaines ne connaissaient pas la pilule, subissaient des violences, étaient agressées sexuellement, qu’elle pouvaient être vendues, humiliées simplement parce qu’elles étaient nées femmes ! J’ai découvert ce qu’était l’inceste. Mes certitudes s’écroulaient. »

Très vite, elle participe aux premières campagnes contre les violences conjugales et s’oriente vers les commissions violences du Planning. « Je trouve que le droit des femmes avance en France et en cela, le travail du Planning a porté ses fruits, mais il faut se battre encore et ne jamais baisser la garde. Dans ce domaine, tout est fragile. »

Mais la nouvelle génération répond présent. « Aujourd’hui, “ féministe ” est redevenu un “ bon mot ”, les jeunes le revendiquent et osent le dire ! »
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