La santé : deuxième sujet de préoccupation des Français

Une personne interrogée sur deux place la question de la santé en deuxième position des sujets les plus préoccupants. En première position se trouve le pouvoir d’achat, pour 61 % des répondants. ©123RF

Dans son dernier baromètre de recherche médicale, la Fondation de l’Avenir montre que le thème de la santé préoccupe largement les citoyens, devant l’insécurité. Le sondage met également en avant l’aspiration des Français à participer à la recherche médicale.  

La moitié des Français considère que la santé est l’une de leur principale préoccupation. Ce constat vient d’être dévoilé par la Fondation de l’Avenir à l’occasion de la publication, début avril, de son baromètre de recherche médicale. Réalisée avec l’institut BVA, cette évaluation montre en effet qu’une personne interrogée sur deux place la question de la santé en deuxième position des sujets les plus préoccupants. En première position se trouve le pouvoir d’achat, pour 61 % des répondants.

Elections européennes

A la veille du scrutin des européennes, qui se tiendra en France le 9 juin prochain, l’étude révèle que l’insécurité n’arrive qu’en troisième position (43 %). Alors que les médias ne cessent de remettre ce thème au cœur du débat public, la Fondation montre ainsi que les sujets sanitaires intéressent beaucoup plus les citoyens. Le réchauffement climatique se trouve en quatrième position (36 %).

Participer à des projets de recherche

Par ce document, l’objectif premier de l’organisation, créée dans les années 1980 d’une initiative mutualiste, est également de comprendre la place occupée par la recherche médicale dans l’esprit des Français. « Le baromètre révèle que 2 Français sur 5 (39 %) ont déjà participé d’une façon ou d’une autre à la recherche médicale. En répondant notamment à un questionnaire, à travers des dons, ou encore par le partage de leurs données médicales », détaille la Fondation dans son communiqué de presse.

Une meilleure information

La publication met également en avant les leviers possibles pour permettre une plus grande implication citoyenne dans la recherche. En effet, « 66 % d’entre eux déclarent avoir assez confiance en la recherche pour éventuellement participer à des projets scientifiques. En partant du principe qu’ils puissent obtenir des informations complémentaires auparavant. Une plus grande information à ce propos apparaît ainsi comme un déclencheur à la participation. »