Journée mondiale de l’endométriose

Ruban jaune, symbole de l'endométriose
Journée mondiale de l'endométriose123RF©

La Journée mondiale de l’endométriose, le 28 mars est l’occasion de faire connaître cette maladie gynécologique douloureuse qui reste encore taboue. En France, on estime que 10 % des femmes en souffrent.

L’endométriose est une maladie de l’utérus très douloureuse et mal connue. Elle est liée à la présence de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus. Elle peut provoquer des douleurs fortes au moment des règles et/ou une infertilité. Souffrir de façon chronique au moment des règles n’est pas normal et la douleur est parfois le symptôme de l’endométriose. Il faut oser parler de ses douleurs au médecin traitant ou au gynécologue. La Journée mondiale de l’endométriose permet de sortir cette maladie de l’ombre.

L’endométriose a ÉtÉ identifiée en 1860.

Une maladie enfin reconnue

Avoir des règles douloureuses a été considéré comme normal jusqu’à présent. Mais aujourd’hui, les femmes osent parler. Et il faut reconnaître qu’il y a une reconnaissance de cette souffrance. L’endométriose est devenue un problème de santé publique mais aussi de société, grâce aux femmes elles-mêmes et aux associations qui les ont soutenues, comme Endo-France ou Info-endométriose. Et, en janvier dernier, Emmanuel Macron a d’ailleurs annoncé une stratégie nationale.

l’endométriose est la première cause d’infertilité chez les femmes.

Aujourd’hui encore, il faut toujours entre sept et dix ans pour le diagnostic. Cette maladie affecte non seulement les organes mais aussi le mental. Elle peut handicaper la vie amoureuse et sexuelle.

70 % des femmes souffrent de douleurs chroniques invalidantes.

Aujourd’hui, le Plan stratégique mis en place par le gouvernement permettra, on l’espère, d’aller plus vite non seulement dans le diagnostic mais aussi dans la reconnaissance de la maladie. L’endométriose devrait figurer sur la liste des affections longue durée (ALD). Les associations espèrent également que des fonds conséquents soient mis à disposition de la recherche pour trouver des traitements thérapeutiques adaptés.