Endométriose : mieux accompagner les femmes

Endométrose, règles, femmes 123RF ©
Endométrose, règles, femmes 123RF ©

Du 2 au 8 mars 2020 a lieu la 16e Semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose. L’occasion de s’informer sur cette maladie gynécologique douloureuse, sous-diagnostiquée, et de donner la parole aux femmes.

Depuis 2004, l’association EndoFrance est à l’origine, avec d’autres associations européennes, de la Semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose. Un rendez-vous important pour parler de cette maladie qui touche une femme en âge de procréer sur dix en France. Et les accompagner dans leur parcours, souvent chaotique.

Une maladie douloureuse

Lendométriose est une maladie de l’utérus très douloureuse et mal connue. Elle est liée à la présence de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus. Différents organes peuvent être touchés. Dans certains cas, elle provoque des douleurs fortes (notamment au moment des règles) et/ou une infertilité. Souffrir de façon chronique au moment des règles n’est pas normal et la douleur est parfois le symptome de l’endométriose. Il faut oser parler de ses douleurs au médecin traitant ou au gynécologue.

La douleur peut également se manifester lors des rapports sexuels, au moment de la défécation ou de la miction. L’endométriose est une maladie complexe, c’est sans doute pour cette raison qu’elle est souvent mal ou tardivement diagnostiquée (environ neuf ans).

Des traitements existent

Après le diagnostic, le médecin ou le gynécologue pourront orienter la patiente vers des examens radiologiques (échographie pelvienne, Irm) et chirurgicaux. Des traitements existent aussi. « La chirurgie, l’hormonothérapie, donner une pilule en continu ou poser un stérilet libérant des hormones permet à certaines femmes de ne plus souffrir et de vivre normalement », indique le site EndoFrance.

La plupart du temps, un suivi médical à vie est nécessaire. L’endométriose diminue et disparaît généralement après la ménopause, mais doit tout de même être surveillée, surtout quand des traitements hormonaux de substitution sont mis en place à ce moment-là.

Pour retrouver les manifestations : cycle de conférences dans plusieurs villes de France, tout au long du mois de mars, ateliers pratiques, groupes de paroles, tables rondes, rencontres, expositions…

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