Le nombre de cas de méningites à méningocoques augmente en France, depuis octobre 2022. Deux foyers de contamination ont été identifiés en Auvergne-Rhône-Alpes et à Strasbourg.
Le nombre de cas de méningites à méningocoques continue de progresser depuis le début de l’année, en France. Les autorités sanitaires préconisent de se faire vacciner.
84 cas de méningites à méningocoques ont été détectés en décembre 2022, après deux années de chute des cas liés à la pandémie de Covid-19 et aux restrictions sanitaires. Santé publique France
Santé publique France
Méningite à méningocoques
La méningite à méningocoques est la forme la plus grave des méningites. La méningite est une infection des méninges, dans 80%, virale, sans gravité et qui guérit sans traitement. Mais, elle peut être bactérienne. Et dans ce cas, cela nécessite un traitement urgent. Car, elle peut être mortelle. En provoquant une septicémie, c’est-à-dire une infection du sang.
Les infections à méningocoques sont dues à une bactérie, Neisseria meningitidis, principalement de sérogroupes A, B, C, W et Y. En France, les principaux sérogroupes sont le B et le C.
Les bactéries peuvent se transmettre par voie aérienne ou par la salive. Cette infection concerne particulièrement les nourrissons et les jeunes adultes.
Pour les deux formes, les méningites se traduisent par des céphalées, une photophobie, des nausées et une raideur de la nuque.
La vaccination, la meilleure des préventions
La vaccination est encore la meilleure des préventions. Pour limiter le risque de contamination, les autorités sanitaires préconisent de se faire vacciner. Cette recommandation concerne les nourrissons à partir de trois mois avec un rattrapage jusqu’à 24 ans inclus. Elle est en vigueur dans le nouveau calendrier vaccinal depuis janvier 2022.
Ces derniers doivent avoir recours au vaccin contre les méningites à méningocoques C, B ou au vaccin tétravalent (contre les groupes A, C, Y et W).
Deux foyers de contamination
En région Auvergne Rhône-Alpes : on a compté 16 cas de méningites à méningocoques B. Entre septembre 2021 et décembre 2022 (dont un décès). A Strasbourg, une épidémie a eu lieu entre le 1er novembre et le 31 décembre 2022, et a atteint les jeunes fréquentant des boites de nuits ou bar nocturnes à Strasbourg.