Un collectif de parlementaires réclame la poursuite de l’expérimentation du cannabis thérapeutique, initiée en 2021, et qui prendra fin en 2024. C’est une nécessité « éthique et clinique », défendent-ils.
Dans une tribune publiée dans le journal Libération, un collectif constitué de parlementaires de tous bords, appelle les autorités sanitaires à poursuivre la généralisation du cannabis thérapeutique. En particulier pour les patients en « impasse thérapeutique ».
La réponse du ministre de la Santé
En réponse à ce plaidoyer, le ministre de la Santé Aurélien Rousseau a déclaré que l’expérimentation du cannabis thérapeutique se poursuivait et qu’un amendement gouvernemental au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) la soutiendrait.
Le gouvernement présentera un amendement pour qu’évidemment tous les bénéficiaires de cette expérimentation puissent continuer à en bénéficier grâce à un statut adapté qui nous permette ensuite de voir dans la durée.
Aurélien Rousseau, ministre de la Santé
Cependant, le ministre n’a pas évoqué la généralisation de son usage, après mars 2024 (date à laquelle l’expérimentation doit s’arrêter), et notamment pour les patients en « impasse thérapeutique ». Ce que réclame précisément le collectif.
Cannabis thérapeutique
Environ 2 000 personnes participent à l’expérimentation du cannabis thérapeutique en France, aujourd’hui. Les résultats sont positifs, d’après les premiers retours des équipes soignantes et des malades eux-mêmes. Le cannabis médical améliore considérablement le quotidien de centaines de patients, notamment ceux qui souffrent de cancer, d’épilepsie, de sclérose en plaques ou d’autres douleurs chroniques.
