Vaccins : pharmaciens, infirmiers, sages-femmes pourront prescrire

Main d'un pharmacien s'apprêtant à injecter un vaccin en officine
Les pharmaciens pourront vacciner 123RF©

C’est nouveau et pratique pour les patients. Les pharmaciens, infirmiers et sages-femmes sont désormais autorisés à prescrire et injecter presque tous les vaccins prévus dans le calendrier vaccinal. Plus besoin de passer par la case médecin.

Les patients âgés de plus de 11 ans pourront s’adresser au pharmacien, à un infirmier ou à une sage-femme pour se faire vacciner.

Avec le tiers payant, ils n’auront rien à débourser. Pour être autorisés à vacciner, les 60 000 pharmaciens de France devront d’abord suivre une formation.

Les étudiants en troisième cycle des études de médecine ou de pharmacie sont autorisés, sous la supervision d’un maître de stage, à administrer les vaccins du calendrier vaccinal.

Journal officiel

Vaccination facilitée

Un pharmacien pourra prescrire et injecter la totalité des vaccins prévus dans le cadre du calendrier vaccinal aux patients de plus de 11 ans. Jusqu’à présent, ils pouvaient vacciner contre la grippe, le Covid-19 ou le tétanos par exemple. Idem pour les infirmiers, les laborantins de biologie médicale et les sages-femmes, également concernés par cet élargissement des compétences selon le décret.

Exception : les vaccins vivants atténués, comme celui contre la rougeole par exemple, pour les personnes immunodéprimées, et les vaccins pour voyager.

Conditions en officine

Le pharmacien d’officine doit disposer :

  • de locaux comprenant un espace de confidentialité pour mener l’entretien préalable, sans accès possible aux médicaments ;
  • d’équipements comportant une table ou un bureau, une chaise ou un fauteuil pour installer la personne pour l’injection ;
  • d’un point d’eau pour le lavage des mains ou de solution hydro-alcoolique ;
  • d’une enceinte réfrigérée avec enregistrement et monitorage de la température pour le stockage des vaccins ;
  • du matériel nécessaire pour l’injection du vaccin et d’une trousse de première urgence ;
  • du matériel pour éliminer les déchets d’activité de soins à risque infectieux (Dasri) produits dans ce cadre ;
  • du matériel informatique pour la traçabilité des vaccinations réalisées et l’accès au dossier médical partagé (DMP).