Les urgences sont une fois de plus saturées. De nombreux services en région sont obligés de fermer et certains ont déclenché le plan blanc.
L’organisation Samu-urgences de France tire la sonnette d’alarme. Cet été 163 services ont été mis à l’arrêt au moins temporairement dans 60 départements français. Et la situation, en ce début d’hiver, ne fait qu’empirer.
Situation dégradée en région
A Perpignan (66), Saint Nazaire (44), Bagnols-sur-Cèze (30) et dans d’autres villes en région, les urgences sont au bord du gouffre. Une situation due à la circulation des virus hivernaux et à la période des vacances scolaires. Tout ceci dans un contexte où l’hôpital va mal depuis de nombreuses années : manque de moyens, fermeture de lits, professionnels de santé à bout de souffle…
Report des opération
Certains établissements sont contraints de reporter des opérations de chirurgie pour laisser la place aux patients arrivant en urgence vitale. D’autres services ferment temporairement. C’est le cas des urgences du centre hospitalier Sud-Gironde à Langon (33), qui a été fermé quelques jours, avant de pouvoir réouvrir.
A Vittel, le service est fermé la nuit, le weekend et les jours fériés, pendant une période non déterminée. A Cholet (49), le plan blanc niveau 1 a été déclenché.
En Ile-de-France, la situation est tendue. Mais, on n’enregistre pas de fermeture pour l’instant.
Le plan blanc, c’est quoi ?
Le plan blanc est un ensemble de mesures d’organisation destinées à faire face à une situation sanitaire exceptionnelle ou une activité accrue d’un hôpital.
Concrètement, cela signifie :
- le rappel du personnel hospitalier,
- le renforcement de la permanence des soins ambulatoires (gardes des médecins libéraux le soir et le weekend…),
- la mobilisation de la réserve sanitaire,
- le report des interventions non urgentes,
- la réorganisation de l’accueil des patients et l’augmentation des capacités d’accueil.
Contacter en priorité son médecin traitant ou à défaut un autre cabinet médical ou SOS Médecins. Respecter les gestes barrière.