L’épidémie de bronchiolite bat son plein avec des passages aux urgences et des hospitalisations de plus en plus nombreux. Le ministre de la Santé, François Braun, a déclenché le plan ORSAN.
Les urgences de pédiatrie sont surchargés. En cause, une épidémie de bronchiolite particulièrement sévère cette année qui entraîne un nombre record de passages et d’hospitalisations. Résultat : des services et des personnels à bout de souffle dans un contexte déjà très tendu. Le ministre de la Santé François Braun a annoncé le déclenchement d’un « plan ORSAN (organisation de la réponse du système de santé en situations sanitaires exceptionnelles) spécifique à cette épidémie ».
Le plan ORSAN, c’est quoi ?
Le plan ORSAN prévoit la mobilisation des établissements de santé, qui peuvent activer leur « plan blanc ». C’est-à-dire des mesures d’organisation destinées à faire face à une situation sanitaire exceptionnelle ou une activité accrue d’un hôpital.
Concrètement, le plan ORSAN signifie :
- le rappel du personnel hospitalier,
- le renforcement de la permanence des soins ambulatoires, (gardes des médecins libéraux le soir et le weekend…),
- la mobilisation de la réserve sanitaire,
- le report des interventions non urgentes,
- la réorganisation de l’accueil des patients et l’augmentation des capacités d’accueil.
La bronchiolite est très contagieuse
La bronchiolite est une maladie respiratoire courante et très contagieuse. Elle provoque, chez les bébés, une toux et une respiration difficile, rapide et sifflante. Bien que bénigne, elle peut nécessiter un passage aux urgences, voire une hospitalisation.
Elle est due à un virus, le plus souvent le Virus respiratoire syncytial (VRS). Le virus provoque une inflammation des parois des bronchioles et une augmentation des sécrétions responsables d’un phénomène d’obstruction.