La rentrée sociale est tendue à l’hôpital. Des syndicats ont mené une journée d’action le 22 septembre. Une autre est prévue le 29 septembre.
« Les réponses ministérielles et gouvernementales ne sont pas de nature à améliorer la situation » des hospitaliers, clament les syndicats. En cause : les salaires et les effectifs.
Un Ségur de la santé loin d’être satisfaisant
Plusieurs syndicats hospitaliers montent au créneau en cette rentrée 2022. Objectif ? Obtenir de nouvelles négociations, notamment sur les salaires et les effectifs. La journée d’action du 22 septembre avait pour point principal d’obtenir des moyens humains et financiers pour faire fonctionner l’hôpital public. Mais aussi de dénoncer la maltraitance et les conditions indignes subies par les personnels et les patients.
« Cette situation est le fruit de décennies de politiques libérales qui ont mis à mal l’hôpital public, acteur majeur de l’accès de nos concitoyens aux soins : fermetures de lits, manque de recrutements, perte de sens des métiers, gel du point d’indice », a indiqué la Fédération des mutuelles de France qui soutient l’action des hospitaliers.
Le Ségur de la santé n’a pas répondu aux attentes de revalorisations et d’investissements nécessaires.
En mars dernier, un rapport du Sénat pointait les insuffisances du Ségur de la santé. La commission d’enquête appelait à mettre en place une « reconnaissance financière équitable » des soignants, dont le dévouement « ne peut pas être à toute épreuve ».
Une autre journée d’action est prévue le 29 septembre.