Un plan d’urgence pour la santé mentale des jeunes

jeune fille noire dépressive
Il faut un plan d'urgence pour la santé mentale des jeunes 123RF©

La Défenseure des droits, Claire Hédon, lance un cri d’alarme et demande un plan d’urgence pour la santé mentale des jeunes.

Dans son dernier rapport, paru en novembre 2021, Claire Hédon avait déjà mis en garde les autorités sur la santé mentale des jeunes en période de confinement. Elle se faisait d’ailleurs l’écho des pédopsychiatres qui réclamaient plus de moyens dans le secteur. Aujourd’hui, elle exige un plan d’urgence pour faire face à l’augmentation des troubles dépressifs et à une insuffisante prise en charge psychiatrique.

Des moyens insuffisants

Les moyens sont « largement insuffisants », clame la Défenseure des droits. Elle appelle le nouveau gouvernement à faire face à la pénurie de pédopsychiatres et à mettre en place une véritable politique en faveur de la santé mentale des jeunes.

Alors que 2022 a été désignée année européenne de la jeunesse, nous appelons la Première ministre à prendre la pleine mesure de la gravité de la situation dans laquelle sont plongés de nombreux jeunes et à agir rapidement pour que la santé mentale des jeunes soit une priorité.

Communiqué de la Défenseure des droits

De son côté, Santé publique France publie des chiffres inquiétants sur l’augmentation des gestes et idées suicidaires, des troubles de l’humeur dans la tranche d’âge des 15-24 ans. Pourtant, « on continue à fermer des lits en pédopsychiatrie par manque de personnels et de moyens », indique la Défenseure des droits.

Le défaut de prise en charge des troubles de santé mentale et les manquements aux droits qui en découlent constituent une entrave au bon développement de l’enfant et à son intérêt supérieur, que deux années de vagues épidémiques ont contribué à aggraver de manière très préoccupante.

Rapport de la Défenseure des droits.