La Défenseure des droits, Claire Hédon, lance un cri d’alarme et demande un plan d’urgence pour la santé mentale des jeunes.
Dans son dernier rapport, paru en novembre 2021, Claire Hédon avait déjà mis en garde les autorités sur la santé mentale des jeunes en période de confinement. Elle se faisait d’ailleurs l’écho des pédopsychiatres qui réclamaient plus de moyens dans le secteur. Aujourd’hui, elle exige un plan d’urgence pour faire face à l’augmentation des troubles dépressifs et à une insuffisante prise en charge psychiatrique.
Des moyens insuffisants
Les moyens sont « largement insuffisants », clame la Défenseure des droits. Elle appelle le nouveau gouvernement à faire face à la pénurie de pédopsychiatres et à mettre en place une véritable politique en faveur de la santé mentale des jeunes.
De son côté, Santé publique France publie des chiffres inquiétants sur l’augmentation des gestes et idées suicidaires, des troubles de l’humeur dans la tranche d’âge des 15-24 ans. Pourtant, « on continue à fermer des lits en pédopsychiatrie par manque de personnels et de moyens », indique la Défenseure des droits.