
Le printemps n’est pas encore là et pourtant les pollens sont bien présents sur le territoire français. En cause : des températures douces qui concernent tout le pays. Le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA) alerte sur les risques élevés d’allergies.
Combien de départements concernés ?
Quatre-vingt-trois départements de l’hexagone sont concernés par un risque d’allergie aux pollens élevé. Seuls treize ne sont pas en alerte rouge : douze font face à un risque d’allergie au pollen « moyen », et un seul fait face à un risque « faible » : il s’agit du Finistère.

Quels pollens ?
Les allergiques devront se méfier des pollens de Cupressacées (cyprès, thuyas, genévriers) et de frênes du sud-ouest au sud-est de la France, ainsi qu’aux pollens de noisetiers et d’aulnes (famille des Bétulacées) dans le reste du pays. Les mimosas peuvent également être à l’origine d’allergies de proximité, informe le RNSA.
Quels symptômes ?
Les personnes allergiques les connaissent bien :
- yeux larmoyants,
- nez qui coule,
- nez bouché,
- gorge irritée,
- trouble du sommeil,
- difficulté respiratoire,
- crise d’asthme.
Quels conseils ?
On peut diminuer les symptômes si l’on applique quelques réflexes comme :
- se rincer le nez et les yeux avec du sérum pour se débarrasser des pollens
- prendre des antihistaminiques en gouttes ou en comprimés (vendus sans ordonnance en pharmacie), en continu pendant plusieurs jours, et si les symptômes persistent et/ou si vous avez de la fièvre, consultez un médecin.
Et aussi :
- aérer au moins dix minutes par jour,
- laver vos cheveux le soir,
- éviter les facteurs allergisants (tabac, parfums d’intérieur, encens…),
- éviter de faire sécher le linge dehors,
- ne pas faire de sport en extérieur (comme la course à pied par exemple) ce qui entraîne une surexposition aux pollens,
- garder les fenêtres fermées lorsque vous vous déplacez en voiture.