Les maladies rénales sont en progression en France. Les associations de patients insuffisants rénaux souhaitent plus de prévention et un dépistage précoce.
A l’occasion de la Semaine du rein du 4 au 11 mars, la Fondation du rein et l’association France Rein organisent des actions gratuites de dépistage et de sensibilisation partout en France. Car les maladies rénales sont silencieuses. On compte en France plus de 6 millions de malades qui s’ignorent. Lorsqu’on s’en rend compte, il est souvent trop tard.
Chaque année, l’initiative permet de réaliser environ 20 000 dépistages. On peut retrouver le programme sur la carte interactive.
Les maladies du rein en augmentation
Environ 10 % des Français souffrent d’une maladie rénale et ce chiffre ne cesse d’augmenter. Il pourrait atteindre près de 20 % durant la prochaine décennie, précise la Fondation du rein.
Ces pathologies sont silencieuses mais faciles à dépister. Il suffit d’une analyse d’urines (recherche d’albumine) et de sang (dosage de la créatinine). Ces examens peuvent être prescrits par le médecin généraliste.
Les personnes à risque
Tous les patients peuvent demander un dépistage, mais les personnes à risque sont prioritaires. Comme les diabétiques et les hypertendus, qui représentent aujourd’hui 50 % des cas, mais aussi les obèses, les fumeurs, les personnes de plus 50 ans, ou ayant un antécédent familial de maladie rénale.
Une « carte de soins et d’urgence pour les patients atteints d’une maladie rénale » est disponible et complétée cette année par une « carte Néphronaute ».
A savoir
Les apports journaliers devraient être de 1,5 litre de boisson, chez une personne ayant une fonction rénale normale. Cela permettent d’éliminer chaque jour 1,5 litre dans les urines, 0,8 litre par la sueur et la respiration et 0,2 litre dans les matières fécales.