Où en êtes-vous avec votre consommation d’alcool ? Le « Dry January », campagne de santé publique incitant à l’abstinence de consommation d’alcool durant tout le mois de janvier, vous aide à faire le point.
Après les fêtes, et à l’aube de la nouvelle année, nous sommes pleins de bonnes résolutions. Mais pas question de s’imposer trop de contraintes. Le Mois sans alcool ou Dry January, lancé en Grande-Bretagne en 2013, et qui a eu lieu pour la première fois en France en janvier 2020, propose plutôt de faire une pause dans sa consommation.
Ce qui ne veut pas dire « zéro alcool » tout le mois. Le Dry January est un moyen de s’auto-évaluer, de se rendre compte de sa consommation d’alcool, sans regard moralisateur. Et de la réguler, si nécessaire.
Associations organisatrices
Le défi du Dry January
Pour relever le défi du Mois sans alcool, on recommande de tenir un journal de bord. Les volontaires notent leurs difficultés, leur ressenti et les bienfaits éprouvés.
« On perçoit très nettement un mieux-être dès l’arrêt de la consommation. Les volontaires disent avoir un meilleur sommeil. Ils remarquent une perte de poids. La concentration est meilleure, la tension artérielle plus basse », explique Bernard Basset, de l’Association addictions France.
Rappelons que la consommation d’alcool augmente indéniablement les risques pour notre santé. Il été responsable de 41 000 décès en France en 2018. Il reste la deuxième cause de mortalité évitable après le tabac et est à l’origine de 7 % du nombre total de décès de personnes âgées de plus de 15 ans.
Chaque année, en effet, l’alcool est à l’origine de près de 7 000 cancers de la sphère ORL, d’environ 7 000 cancers colorectaux et de plus de 4 000 cancers du foie.
Rappel : on peut consommer deux verres par jour et pas tous les jours, et dix maximum par semaine. Pour les femmes enceintes, en revanche, c’est zéro alcool pendant la grossesse.