Journée de la santé mentale le 10 octobre : dépression, anxiété, Burn out… en sortir, c’est possible

Nous sommes nombreux à nous sentir déprimés, fatigués, inquiets… Mais à quel moment faut-il demander de l’aide à un professionnel de santé ? Quelles sont les solutions pour soigner ces troubles qui restent tabous et que l’on a tendance à ignorer ou à minimiser ? La Journée mondiale de la santé mentale du 10 octobre est l’occasion de faire le point sur ces maladies. Dépression, anxiété… Déjà, dans l’Antiquité, Hippocrate décrivait ces troubles. Et l’on présume que les hommes préhistoriques en souffraient aussi. Ces maladies, qui revêtent différents visages, touchent tous les âges de la vie, de l’enfant à la personne âgée, et sont souvent associées à une certaine fragilité ou à une instabilité. Aujourd’hui, elles sont mieux détectées, mieux diagnostiquées et mieux soignées. Mais lorsqu’elles surviennent, elles bouleversent le quotidien du patient, aggravant l’isolement dont il souffre déjà souvent. En parler rapidement à un professionnel de santé est le premier pas vers la guérison, car plus on attend, plus le processus de rétablissement est long et difficile. Viva fait le point sur ces troubles, leurs symptômeset surtout leur traitement. Car, grâce à un bon diagnostic, suivi d’un traitement adapté, on peut s’en sortir. La dépression « Je n’osais pas en parler : ressentir un mal-être, c’est avouer une faiblesse.Christophe, trente-sept ans. Toujours fatigué », « au bout du rouleau », « envie de rien », qui n’a pas prononcé ou entendu ces mots ? Ces symptômes sont-ils révélateurs d’une déprime passagère,d’une tristesse due par exemple à un deuil récent, ou les signes d’une véritable dépression ? Quand ces sentiments deviennent trop envahissants et qu’ils nuisent au quotidien, il faut consulter.Car la dépression n’a rien avoir avec un coup de blues, c’est une maladie, que l’on repère à des symptômes précis. Le médecin pourra poser le bon diagnostic et trouver les solutions. Aujourd’hui, un Français sur cinq souffre ou a souffert de dépression. Et ce chiffre est en hausse[fn]D’après la dernière étude du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (Beh). [/fn], en particulier chez les femmes, les étudiants, les personnes ayant de faibles revenus, les demandeurs d’emploi. Les symptômesUne liste de neuf symptômes a été fixée par l’Organisation mondiale de la santé et l’Association américaine de psychiatrie. Pour que le diagnostic de dépression soit posé, le patient doit en présenter au minimum cinq, presque tous les jours depuis au moins deux semaines, dont un des deux premiers de la liste :• une tristesse quasi permanente, avec parfois des pleurs ;• une perte d’intérêt et de plaisir à l’égard des activités quotidiennes, même celles habituellement plaisantes ;• un sentiment de dévalorisation et de culpabilité excessif ou inapproprié ;• des idées de mort ou de suicide récurrentes, le sentiment que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue ;• un ralentissement psychomoteur ; une fatigue (asthénie), souvent dès le matin ;• une perte d’appétit, souvent associée à une perte de poids ;• des troubles du sommeil (en particulier, des insomnies matinales) ;• des difficultés d’attention, de concentration et de mémorisation.Les symptômes s’accompagnent souvent de troubles physiques comme des migraines, des lombalgies… La piste inflammatoire 30 % des malades souffrant de dépression ne

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