Un accès insuffisant aux soins palliatifs

L’accès aux soins palliatifs n’est pas égal partout en France. Partant de cette constatation, Marisol Touraine a décidé d’allouer 40 millions d’euros à ce secteur.

Les soins palliatifs font partie de la continuité des soins et tous les patients doivent pouvoir en bénéficier, quelle que soit la Région où ils résidenet ou l’établissement où ils sont hospitalisés. Pourtant, ce n’est pas le cas en France. Face aux « inégalités » qui  « persistent » dans l’accès aux soins palliatifs, 40 millions d’euros supplémentaires y seront consacrés l’année prochaine, explique la ministre dans un communiqué. Cette enveloppe est allouée dans le cadre du plan triennal de développement de ces soins et de l’accompagnement de la fin de vie, annoncé en 2014 par François Hollande.

Ce plan vise quatre objectifs : « Développer les prises en charge de proximité », via les équipes mobiles de soins palliatifs, créer de « nouvelles unités de soins palliatifs dans les territoires les plus dépourvus », mieux informer les patients et « accroître les compétences des professionnels en donnant priorité à la formation, en soutenant la recherche et en renforçant la culture palliative ».

Les soins palliatifs ont une efficacité maximale lorsqu’ils sont envisagés dès que l’impasse thérapeutique est constatée, et avant que la douleur ne devienne insupportable, afin d’améliorer la qualité de vie des patients.

« Toute personne, quels que soient ses revenus, sa maladie ou son âge, doit avoir accès à un ensemble, défini sur le plan national, de services de santé de base, dont les soins palliatifs »,  rappelle l’Organisation mondiale de la santé (Oms).

« La délivrance des soins palliatifs doit être considérée comme un devoir éthique pour les professionnels de santé », rajoute l’organisation.