Tabac : il n'est jamais trop tard pour arrêter

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Il n’est jamais trop tard pour cesser de fumer, tel est le message de la Ligue contre le cancer à l’occasion de la Journée sans tabac, le 31 mai. Des aides efficaces existent.

Arrêter de fumer, ne serait-ce qu’un jour, le 31 mai, Journée mondiale sans tabac, par exemple, et si on essayait ?

Il n’est jamais trop tard pour s’arrêter

L’Institut national du cancer (Inca) rappelle qu’en France, le tabac est chaque année responsable de 73 000 décès, dont 45 000 par cancer. Le tabac est impliqué dans plus de 80 % des cancers du poumon, 70 % des cancers des voies aérodigestives supérieures, et dans 50 % des cancers de la vessie. 

Pour certains autres cancers, l’association avec le tabac est moins connue, comme le cancer du côlon rectum, du pancréas, de l’estomac, du rein, du col de l’utérus, du sein et de l’ovaire.

Pourtant, il n’est jamais trop tard pour s’arrêter, exorte l’Inca. D’après une enquête de l’IFop/Pfeizer, « 69 % des fumeurs déclarent avoir essayé d’arrêter de fumer, mais seuls 11 % d’entre eux ont consulté un professionnel de santé lors de leur dernière tentative ». Parmi les raisons de l’échec de leur(s) tentative(s) d’arrêt, les fumeurs évoquent principalement le stress (37 %) et la peur du manque (15 %).

Pourtant, des aides existent, et certaines sont remboursées. Des professionnels de santé sont également présents pour aider les fumeurs à s’rrêter, même en cas de consommation importante et depuis plusieurs années.

Pour vous aider à arrêter

  • La ligne téléphonique gratuite 39 89, qui a reçu 41 051 appels en 2016.
  • Le site internet tabac-info-service.fr qui compte 3 462 569 visiteurs uniques en 2016.
  • La nouvelle application mobile lancée en septembre 2016, disponible sur smartphones et tablettes, qui a été téléchargée 111 109 fois.
  • La page Facebook, qui compte 72 968 fans.

Lire aussi Les moyens d’arrêter de fumer.

Le tabac dans le monde

Le tabagisme provoque près de 6 millions de décès annuels dans le monde ; et la mortalité chaque année pourrait atteindre plus de 8 millions de décès d’ici à 2030, sans une intensification de l’action, explique l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Près de 80 % des décès prématurés dus au tabagisme surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, qui ont plus de difficultés à atteindre les objectifs de développement.