L’Agence du médicament signale des difficultés d’approvisionnement du paracétamol et prend des mesures pour éviter les ruptures de stocks.
La pandémie de Covid-19 est passée par là et nous en sommes déjà à la 7ème vague. De ce fait, certains médicaments subissent des retards d’approvisionnement, qui pourraient durer tout l’été. C’est le cas du paracétamol en forme orale (sachets, solutions buvables, comprimés, gélules) et suppositoire. Il s’agit de tension et non pas de rupture assure l’Agence du médicament (ANSM). La situation devrait revenir à la normale à l’issue de la période estivale.
Préserver les stocks
Afin de pallier ces difficultés, l’Agence du médicament a mis en place plusieurs mesures. « Nous nous sommes assurés de la mise en œuvre d’un contingentement quantitatif par les laboratoires au niveau de la vente aux grossistes et de la vente directe aux officines », explique l’agence. Le but ? « Répartir équitablement les approvisionnements sur l’ensemble du territoire et de préserver les stocks disponibles dans le temps ».
L’ANSM demande aux pharmaciens d’officine, de limiter les commandes de paracétamol, privilégier la dispensation sur ordonnance et réguler la vente (notamment sur Internet), dans la mesure du possible, selon les besoins des patients. Ces derniers sont, eux, invités à ne demander du paracétamol à leur médecin ou pharmacien qu’en cas de « besoin immédiat ».
Les pharmaciens limiteront la dispensation à 2 boîtes par patient sans ordonnance.
ANSM
Il s’agit également d’interdire temporairement l’exportation de ces médicaments par les grossistes. L’agence précise que l’approvisionnement des hôpitaux est assuré.
De son côté, le laboratoire Sanofi, affirme qu’il n’y a « aucun risque de rupture en France » et assure que « toutes (ses) équipes sont mobilisées au maximum pour répondre au mieux aux besoins des patients ».
En cas de fièvre, douleurs… : comment bien utiliser le paracétamol.