Mois sans alcool : quand les associations reprennent le flambeau

Mois sans alcool, Dry january, alcoolisme, ©123 RF
Mois sans alcool, Dry january, alcoolisme, ©123 RF

Le Dry january ou Mois sans alcool aura finalement lieu, à l’initiative des associations, à défaut du soutien du gouvernement. Même si les financements de l’État ne sont pas au rendez-vous, la volonté des organisateurs ne s’émousse pas.

Une vingtaine d’associations ont annoncé qu’elles reprenaient à leur compte, l’opération de prévention Dry january ou Mois sans alcool, qui aura donc bien lieu en janvier 2020. L’occasion de faire une pause dans sa consommation et de diffuser de l’information sur les méfaits de l’alcoolisme.

A l’instar des Britanniques qui ont lancé le concept en 2013, les organisateurs français inviteront les volontaires, par l’intermédiaire de messages positifs : « après les fêtes, donnez du répit à votre corps et votre porte-monnaie », à relever le défi. Mais aussi à réfléchir, sur la place que tient l’alcool dans la vie quotidienne.

L’alcool est un faux ami

Les associations insistent sur les nombreux avantages à tirer de l’arrêt de l’alcool, pendant un mois : perte de poids, meilleur sommeil, énergie retrouvée… De plus, les chiffres de l’alcoolisme en France sont mauvais. L’alcool a été responsable de 41 000 décès en France en 2015. Chaque année, l’alcool est à l’origine de près de 7 000 cancers de la sphère Orl, d’environ 7 000 cancers colorectaux et de plus de 4 000 cancers du foie. Et, la prévention est inexistante en France, tant le vin est érigé au rang de patrimoine culturel, donc intouchable.

Le Mois sans alcool est une première. L’événement devrait faire prendre conscience aux participants et aux pouvoirs publiques que l’alcoolisme est un véritable fléau pour la santé.

Renseignements : www.dryjanuary.fr