Depuis son instauration en 2004, et jusqu’en 2016, la journée de solidarité, initialement fixée au lundi de Pentecôte, a rapporté 28 milliards d’euros.
En 2016, la journée de solidarité, initialement fixée au lundi de Pentecôte, devrait rapporter 2, 29 milliards d’euros. En 2015, elle a rapporté 2,24milliards d’euros.
La journée de solidarité a été mise en place en 2004 pour financer une meilleure prise en charge des personnes en perte d’autonomie.
En contrepartie de cette journée travaillée mais non payée, les employeurs – publics et privés – versent à la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (Cnsa) une contribution de 0,3 % de la masse salariale (ce montant correspondant au surcroît de valeur ajoutée d’un jour de travail).
Les revenus du capital (0,3 % des revenus des placements et des revenus du patrimoine) y sont également soumis (à l’exception de l’épargne populaire telle que le livret A). La Cnsa est chargée de la gestion de cette contribution de solidarité autonomie (Csa).
Par ailleurs, depuis le 1er avril 2013, la Csa est étendue aux retraités, avec l’entrée en vigueur de la contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (Casa). Cette taxe assise sur les pensions de retraite, d’invalidité ainsi que sur les préretraites, étend l’effort de solidarité aux retraités assujettis à l’impôt sur le revenu.
En 2016, la Casa devrait rapporter 726 millions d’euros. Elle permettra de financer les mesures prévues dans la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement pour améliorer l’accompagnement des personnes âgées en perte d’autonomie.