Le congé pour un proche aidant est entré en vigueur le 1er octobre. Il s’agit de trois mois indemnisés, mais sous certaines conditions.
C’est un premier pas pour les quelques 11 millions de proches (dont une majorité de femmes), qui aident une personne âgée, malade, ou handicapée. Le 1er octobre est entré en vigueur le congé des proches aidants.
Un congé sous conditions
Les aidants qui accompagnent un proche fragilisé par l’âge, la maladie ou le handicap peuvent bénéficier d’un congé, accordé sous certaines conditions.
A partir du 1er octobre, un aidant pourra prendre un congé de trois mois et toucher 43,83 euros par jour s’il vit en couple ou 52,08 euros s’il est isolé. Pour y avoir droit, il faut accompagner une personne en très forte perte d’autonomie, ou s’il s’agit d’un handicap, avec un taux d’incapacité d’au moins 80 %.
Un premier pas vers une reconnaissance du travail des aidants : le congé existait depuis 2017, mais n’était pas rémunéré donc jamais pris. Ce n’est certainement pas suffisant, pour de nombreuses associations d’aidants, qui réclament la mise en place d’autres formes d’accompagnement. Des lieux de répit, par exemple, encore trop rares, ou des démarches administratives simplifiées.