En France, chaque année, 150 000 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC). La prise en charge précoce mais aussi la rééducation des fonctions motrices et cognitives, les mois qui suivent, sont primordiales.
Quelques 500 000 personnes vivent avec des séquelles induites par un AVC. Un suivi rigoureux pendant les mois et années qui suivent peut limiter les conséquences à long terme.
Un suivi rigoureux après l’AVC
La qualité de vie du patient dépend du suivi sur le long terme. A ce propos, la Haute autorité de santé (HAS), publie ses premières recommandations concernant la rééducation durant la phase chronique, à partir de 6 mois après la survenue de l’AVC. Un ensemble de méthodes de rééducation sont passées en revue et étudiées pour savoir s’il est judicieux de les prescrire.
Elles concernent la rééducation des fonctions motrices et cognitives et non pas des traitements médicamenteux.
Un handicap au quotidien
Après un Avc, la vie quotidienne et l’autonomie du malade sont altérées. Il faut gérer les troubles de la mémoire, de l’attention, réapprendre à s’organiser, à marcher, à gérer un planning… Quelquefois, ces handicaps peuvent persister plusieurs années.
Quelle méthodes de rééducation ?
- méthodes thérapeutiques pratiquées manuellement ou avec des instruments
- des programmes d’activité physique
- utilisation de la réalité virtuelle
Concernant les troubles de la communication et notamment de l’aphasie, la méthode de stimulation magnétique transcrânienne répétitive (rTMS) et la rééducation informatisée du langage accompagnée d’un thérapeute sont recommandées.