Avc : il faut agir vite

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Chaque année, en France, près de 130 000 nouvelles personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral et un tiers d’entre elles auront des séquelles parfois très invalidantes. Il faut donc agir vite, pour éviter au maximum ces séquelles. La Journée mondiale de l’Avc, le 29 octobre est l’occasion de faire le point.

En France, 1 personne fait un accident vasculaire cérébéral (Avc) toutes les 4 minutes. On ne le sent pas venir, car il peut être très brutal. De plus, il risque de se reproduire chez 30 à 40 % des patients dans les cinq ans suivant le premier accident. L’accident vasculaire cérébral est une urgence vitale. Il faut donc agir vite en appelant le 15 car la rapidité de sa prise en charge a un impact direct sur son issue qui peut être fatale.

C’est quoi un Avc ?

Autrefois appelé « attaque cérébrale », l’accident vasculaire cérébral (Avc) survient lorsque la circulation sanguine vers ou dans le cerveau est interrompue par un vaisseau sanguin bouché. C’est le cas de 85 % des Avc qui sont dits ischémiques. On parle d’Avc également, lorsque la rupture d’un vaisseau sanguin provoque une hémorragie dans le cerveau. On l’appelle alors : Avc hémorragique ou hématome.

Les conséquences peuvent être dramatiques avec des cellules du cerveau détruites ou qui ne reçoivent plus l’oxygène et le glucose dont elles ont besoin pour fonctionner normalement.

Bien connaître les signes

Il est important de bien connaître les signes qui sont :

  • une déviation de la bouche ou du visage ;
  • une faiblesse du bras ou de la jambe ;
  • des difficultés pour s’exprimer.

Aujourd’hui, des traitements existent pour déboucher l’artère du cerveau mais avec des délais de mise en route très courts, six heures environ au maximum après l’accident.

Les facteurs de risque

80 % des Avc pourraient être évités en contrôlant au mieux les facteurs de risque.

Quels sont-ils ?

  • L’hypertension artérielle ;
  • le tabagisme ;
  • la consommation excessive d’alcool ( (plus de 14 verres par semaine chez les femmes et 21 chez les hommes) ;
  • le surpoids ou l’obésité ;
  • la sédentarité ;
  • une mauvaise alimentation ;
  • le cholestérol ;
  • le stress, la dépression ;
  • les causes cardiaques (troubles du rythme cardiaque, infarctus du myocarde, prothèse valvulaire, rhumatisme articulaire aigu) ;
  • le diabète. 

30 et 40 % des patients risquent de faire un nouvel Avc dans un délai moyen de cinq ans, surtout ceux qui ne prennent pas les médicaments (qui doivent être pris à vie) que le médecin leur prescrit après le premier Avc.

Pour en savoir plus : www.avcvitele15.com.

Et aussi
www.franceavc.com
www.sfnv.fr
www.fondacoeur.com