C’est parti pour la saison des pollens. En tête, ceux du bouleau qui sont très allergisants. En France métropolitaine, 53 départements sont actuellement placés en « risque élevé ». Quels conseils pour les allergiques ?
Ils ouvrent le bal des allergies printanières et sont la bête noire des allergiques, les pollens de bouleau sont très présents en ce mois avril surtout dans la partie nord de la France. Depuis le 9 avril 2022, 53 départements métropolitains sont placés en « risque élevé » concernant les allergies au pollen de bouleau.
Au sud, d’autres pollens sont actifs comme ceux du cyprès, du platane…
Près d’un adulte sur trois souffrirait d’allergie aux pollens en France. Et les plus jeunes ne sont pas épargnés : 20 % des enfants de plus de 9 ans subiraient aussi les conséquences de cette allergie.
Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation et de l’environnement (Anses).
Les symptômes
Les symptômes sont les yeux, le nez qui démangent, des éternuements, des écoulements nasaux, une grande fatigue… L’allergie au pollen bouleau peut être à l’origine de conjonctivites, de rhino-conjonctivites et d’asthmes allergiques.
Les conseils
- Aérez votre logement le matin de préférence
- ne faites pas sécher votre linge dehors, les pollens adorent l’humidité
- après la promenade : douchez-vous et lavez-vous les cheveux pour ôter les éventuels pollens qui s’y seraient déposés
- ne pratiquez pas de sport à l’extérieur surtout en cas de pic de pollution atmosphérique
- portez des lunettes de soleil et un chapeau
- éviter de vous frotter les yeux
- éviter l’exposition aux autres substances irritantes ou allergisantes en intérieur (tabac, produits d’entretien, parfums d’intérieur, encens, etc)
- pensez à changer régulièrement le filtre à pollen de la voiture et à rouler les fenêtres fermées.
Les masques offrent une protection très relative contre les allergies au pollen. Surtout quand il y a du vent.
Ils se déposent également sur les vêtements et les cheveux, ce qui ne règle pas complètement le problème.
Les traitements
Si malgré ces précautions, vous êtes toujours gêné, n’hésitez pas à consulter votre médecin qui vous orientera vers un allergologue. En attendant, il pourra prescrire un antihistaminique à prendre pendant la période de pollinisation, ou plus longtemps, si nécessaire. Le spray nasal préventif, ou curatif aux corticoïdes peut être préconisé. Une désensibilisation au pollen sera peut-être proposée par l’allergologue.
