Une journée de bénévolat solidaire pour les salariés de la mutuelle

Journee solidaire des salaries de la mutuelle SMH.
Des salariés de la SMH nettoient la plage de Zuydcoote. © FRANCK CRUSIAUX

Le 20 juin est une journée traditionnellement chômée pour les salariés de la Mutuelle SMH en raison des fêtes de Lille. Mais cette année, s’ils se sont retrouvés sur la plage, c’était pour la bonne cause !

Fidèle à ses valeurs de solidarité et d’engagement citoyen, la mutuelle a proposé à ses salariés de participer à un nettoyage de plage. « Une façon concrète de décliner notre politique de RSE en cohérence avec nos engagements », explique Armelle Caulliez, directrice de la SMH. Direction le littoral, à Zuydcoote, pour les volontaires, en covoiturage bien sûr ! Equipé de gants, de pinces et de grands sacs de jute fournis par le syndicat intercommunal des dunes de Flandre, le groupe écoute attentivement les consignes.

Bart Bollinger, chargé de mission au Centre permanent d’initiation à l’environnement (CPIE)  Flandre Maritime, les précise : respecter la dune et les sentiers balisés. Sur la plage, ne pas ramasser les bris de poterie car ils peuvent être des vestiges archéologiques, se concentrer sur les plus petits déchets anthropiques car ce sont aussi les plus nuisibles à la faune marine.

Une action concrète pour l’environnement

C’est parti pour plusieurs heures de ramassage : à marée basse, les binômes se font et se défont au gré de la marche, dans le silence ou les discussions, la bonne humeur en partage. Pour Caroline, une des jeunes salariées de la mutuelle : « C’est vraiment l’occasion de faire une action concrète pour l’environnement. Donner une journée de mon temps pour ce genre d’initiative, c’est me sentir utile. Le faire à plusieurs, c’est aussi plus motivant. »

Florence, en charge de la journée, a tout prévu : viennoiseries et thermos de café. A l’heure de la pause-déjeuner, les plateaux-repas ne contiennent aucun déchet en plastique !

Renforcer la cohésion interne 

Pour Etienne, qui a rejoint la mutuelle en janvier dernier, l’intérêt de cette journée est double : « Mieux connaître mes collègues, dans un environnement différent, et incarner vraiment les valeurs de solidarité prônées par la SMH. » Angélique le confirme : « Avec le Covid, on a perdu des habitudes de convivialité. Malgré la levée des gestes barrière, on mange désormais rarement ensemble lors de la pause méridienne. »

L’après-midi s’achève par une partie endiablée de Mölkky sous les fous rires… Les dernières barrières entre collègues tombent en même temps que les quilles de bois du jeu scandinave. Pour Armelle Caulliez, « cette première journée de bénévolat solidaire est une vraie réussite. Gageons que l’enthousiasme des volontaires sera communicatif pour d’autres initiatives de ce genre ».

MARIE-HÉLÈNE OLLA