Le molnupiravir, premier traitement antiviral contre le Covid-19 arrive en France

Le premier traitement antiviral contre le Covid-19 Molnupiravir 123RF©
Le premier traitement antiviral contre le Covid-19 Molnupiravir 123RF©

Le ministre de la Santé vient d’annoncer la commande de 50.000 pilules de ce médicament développé aux États-Unis. Merck, la société productrice a annoncé que le traitement diminuait de 50 % les risques d’hospitalisation pour les patients atteints du virus. 

Destiné aux personnes ayant contracté la Covid

Le molnupiravir est destiné aux personnes ayant contracté la Covid, pour des patients présentant une forme légère ou modérée de la maladie. Ces comprimés antiviraux doivent être pris dans les cinq jours après l’apparition des premiers symptômes. 

Diminue de moitié les hospitalisations

Merck, la firme pharmaceutique américaine qui a développé le médicament a annoncé que ce médicament réduisait les formes graves de la Covid-19 et diminuerait ainsi de moitié les hospitalisations. En agissant au moment de la réplication du virus, le molnupiravir freine sa capacité à se répliquer dans l’organisme.

Le molnupiravir freine la capacité du virus à se répliquer dans l’organisme

L’avis du Conseil scientifique

Au début du mois d’octobre, les membres du Conseil scientifique Covid-19 faisaient part de leur sentiment positif sur le molnupiravir. « Ces résultats sont assez prometteurs, montrant une diminution de la mortalité et du recours à l’hospitalisation (- 50 %) lorsque le molnupiravir est donné de façon précoce (…) chez des sujets à risque non-vaccinés », précisait leur rapport officiel. 

50.000 doses commandées par la France 

Le 26 octobre, le ministre de la Santé faisait l’annonce devant le Sénat d’une commande de 50.000 pilules de molnupiravir. Le traitement devrait arriver « dans les derniers jours de novembre ou les premiers jours de décembre », a précisé Olivier Véran. Sous réserve de l’accord des autorités sanitaires, de la Haute Autorité de santé (HAS) et de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), ce médicament devrait être déployé « chez les médecins généralistes et les pharmaciens ».  

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