Depuis le début de l’épidémie grippale, il y a sept semaines, 1 603 000 patients ont consulté un médecin généraliste. La grippe recule dans certaines régions, mais pas dans toutes !
Ne crions pas victoire trop tôt.… Certes, la grippe recule dans certaines régions, mais elle est encore très présente dans d’autres.
Le virus est encore là
Les habitants d‘Ile-de-France et du quart sud-est de la France métropolitaine (Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse), peuvent dire « ouf », l’épidémie de grippe semble reculer, d’après le réseau Sentinelles. Malgré ces baisses, le pic épidémique – le moment où le nombre de cas cesse d’augmenter et commence à baisser – n’est pas atteint au niveau national.
Le réseau Sentinelles précise : « Devant le caractère inhabituel de la dynamique de l’épidémie de grippe cette saison […], les modèles de prévision utilisés, reposant sur les données historiques et sur les délivrances de médicaments, ont du mal à prédire son évolution avec suffisamment de précision ».
La semaine dernière, les hommes représentaient 46 % des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins du réseau Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : le pourcentage d’hospitalisation a été estimé à 0,5 %. L’activité grippale semble cependant en diminution chez les 0-4 ans.
Depuis le début de l’épidémie, chez les 65 ans et plus, le taux de demande d’hospitalisation suite à une consultation en médecine générale pour syndrome grippal reste élevé, légèrement supérieur à 3 %.
Les premières estimations à partir des données fournies par les médecins du réseau Sentinelles suggèrent une bonne efficacité du vaccin antigrippal cette année chez les personnes à risque de complication en France métropolitaine.