Rencontre avec une mutualiste de 100 ans !

Raphaëlle Joséphine
Rémy Charpy, vice-président de la Mutuelle de France Alpes du Sud, Chantal Stezycki, administratrice et membre du bureau, Raphaëlle, en fauteuil, et son fils Alain. © Eric Franceschi

La mutuelle a rendu un bel hommage à Raphaëlle Joséphine, adhérente depuis dix-huit ans et aujourd’hui résidente de la maison de retraite Fernand-Tardy de Thoard.

C’est l’histoire d’une belle rencontre. Chantal Stezycki, membre du bureau de la mutuelle, et Rémy Charpy, vice-président et président départemental de la Mutualité Française, ont rendu visite à Raphaëlle Joséphine, une bien jolie mutualiste qui a fêté ses 100 ans le 16 juillet dernier. Et comme on dit chez nous : « Elle ne les fait pas ! »

A la maison de retraite Fernand-Tardy de Thoard, Raphaëlle était toute pimpante, les yeux rieurs. Les dirigeants mutualistes, venus les bras chargés d’un énorme bouquet de fleurs et d’une belle rose, étaient émus devant cette mamie affable, douce et à l’écoute. C’est que Raphaëlle, avec son cœur « gros comme ça », a eu deux enfants, Alain et Michèle, qui lui ont donné six petits-enfants, et aujourd’hui il y a aussi huit arrière-petits-enfants !

Quatorze centenaires sur les deux départements

Et la mutualité dans tout ça ? « J’ai adhéré à la mutuelle en arrivant ici, à Thoard, il y a dix-huit ans aujourd’hui car mon fils Alain est adhérent et il m’en a dit le plus grand bien », raconte Raphaëlle. Jean-Claude Eyraud, le président de la Mutuelle de France Alpes du Sud, et Rémy Charpy ont été agréablement surpris de constater que la mutuelle compte 14 centenaires sur les deux départements alpins, et ils ont voulu marquer le coup en venant voir l’une d’entre elles. 

Un beau moment

Si Jean-Claude ne pouvait être là, son vice-président et Chantal Stezycki ont passé un beau moment à Thoard, avec Raphaëlle et son fils Alain. Ils ont beaucoup discuté avec notre mamie mutualiste. « Elle est très entourée, sa famille vient la voir souvent, précise Rémy Charpy. Cette visite est aussi l’occasion pour nous de parler de la dépendance, de la volonté de la mutuelle de tout faire pour que les gens restent chez eux le plus longtemps possible. Mais il est évident qu’il y a un moment où seul, on n’est plus en sécurité. De plus, les aidants familiaux ne peuvent pas tenir dans la durée. C’est là que des maisons comme celle-ci prennent le relais. »

JEAN-MARIE DELMAËRE