Une étude sans précédent sur les causes des cancers

Une étude sans précédent sur les causes des cancers © 123 RF
Plusieurs mois durant, les scientifiques ont rassemblé un important corpus de données sur « les facteurs de risque comportementaux, métaboliques, environnementaux et professionnels » des cancers. © 123 RF (image d’illustration)

Publiée fin août par la revue médicale The Lancet, une étude internationale sur les causes des cancers démontre notamment que près de la moitié d’entre eux peut être imputée à des comportements à risque comme le tabac et l’alcool.

La revue médicale de référence de The Lancet vient de publier une étude sans précédent concernant les causes des cancers. Le 19 août 2022, la publication britannique en révélait en effet les conclusions. Financée par la fondation Bill Gates, cette enquête internationale a mobilisé des milliers de chercheurs. Plusieurs mois durant, ces scientifiques ont rassemblé un important corpus de données sur « les facteurs de risque comportementaux, métaboliques, environnementaux et professionnels ». 

Comportements à risque

Ainsi, près de la moitié des cancers mortels ou très invalidants peut être imputée à des comportements à risque. Plus de 33 % des cas étudiés ont été mis en lien avec une consommation de tabac. Et plus de 7 % avec une consommation d’alcool. « Selon notre analyse, 44,4 % des morts par cancer dans le monde (…) sont attribuables à un facteur de risque identifié », démontre l’enquête. 

Le cancer est la deuxième cause de décès dans le monde 

Le cancer est aujourd’hui la deuxième cause de décès dans le monde. De ce fait, une part importante de ce fléau mondial pourrait être éviter en réduisant ces facteurs de risque connus. Et les scientifiques mettent en avant les efforts de sensibilisation et de prévention à fournir par les politiques publiques.

Poser un diagnostic le plus tôt possible

Toutefois, le programme démontre que plus de 55 % des cancers ne sont pas liés à des facteurs de risques connus. Les auteurs de l’étude insistent donc sur l’importance de pouvoir poser des diagnostics le plus précocement possible. Et d’intensifier la recherche médicale sur les traitements.