Tania Jean est une femme pleine d’énergie qui a travaillé dur dans le domaine du social et de la santé. Mais sa vie, c’est également ses trois enfants, les randonnées, la salsa, et depuis un an, la fonction d’administratrice de sa mutuelle.
Nichée sur les hauteurs de Gap, la maison de Tania est un havre de paix, et c’est avec un grand sourire que la jeune sexagénaire nous ouvre sa porte. Celle qui est devenue une vraie Gapençaise a quitté sa Guadeloupe natale alors qu’elle avait 2 mois. « On ne m’a pas demandé mon avis ! » souligne-t-elle en éclatant de rire. Et elle ne se prive pas de conter une vie trépidante, partagée entre son travail dans le social et la santé, mais aussi enrichie de randonnées et de son goût pour la salsa.
Entrepreneuse qui aime aider les autres
Et celle qui a élevé trois grands enfants est devenue infirmière avant de diriger un service de soins pendant vingt-cinq ans. « J’ai fait mes études à Marseille, à la Pointe-Rouge, il y a pire comme endroit ! » Pour qui connaît le coin, en effet, il y a le ciel, le soleil et… la mer. Elle rejoint Gap l’année de ses 40 ans. « J’ai travaillé avec plusieurs services de soins infirmiers à domicile, mais aussi en maison d’accueil spécialisée pour des personnes handicapées à Briançon, et j’ai été formatrice dans le secteur du médico-social. »
Tania a besoin d’aider les autres, aussi elle s’intéresse de plus en plus à la prévention et vient de créer une société spécialisée dans l’aide des soignants. Et depuis un an, cette femme pleine d’énergie s’occupe également de sa mutuelle en tant qu’administratrice.
La mutualité, une histoire de rencontres
La mutualité, Tania l’a toujours côtoyée de par ses activités, mais c’est une histoire de rencontres qui l’a amenée au conseil d’administration. Celle avec un salarié (Fabien Garcin), qui faisait l’interface avec la Mutuelle de France Alpes du Sud (MFAS), alors qu’elle dirigeait un service de soins, et celle avec le président Jean-Claude Eyraud.
Ils l’ont convaincue d’intégrer la famille des administrateurs. « Je me suis dit alors : pourquoi pas, si je peux apporter mon expérience. Et la sympathie qui entoure ces rencontres a fait le reste. » La passion de Tania pour la prévention tombe à point nommé, car c’est justement l’un des rôles majeurs de la MFAS.
« Je ne peux qu’encourager celles et ceux qui hésitent à franchir le pas. J’ai bénéficié d’une formation et j’ai découvert toute l’énergie que met la mutuelle à faire avancer les choses. C’est une petite structure de proximité, dans laquelle les gens sont très engagés, et ont envie de faire bouger les lignes ! Oui, je me retrouve vraiment dans cette mutuelle. »