La fondation française avait déjà procédé à 1 500 vaccinations au cours du précédent épisode de contamination de la variole du singe en 2022. Face à une nouvelle propagation du virus, le gouvernement a décidé de placer le système de santé en « état de vigilance maximale ».
« Le Centre Médical de l’Institut Pasteur se tient à la disposition des autorités sanitaires pour vacciner dans ses murs toutes les personnes issues des populations ciblées par les recommandations sanitaires ». Dans un communiqué diffusé lundi 19 août 2024, la fondation française a fait savoir qu’elle est en mesure d’administrer les doses de vaccins contre l’infection à Mpox, plus communément appelée variole du singe. En 2022, lors du précédent épisode de contamination, l’Institut Pasteur avait déjà vacciné 1 500 personnes.
Urgence de santé internationale
Cette déclaration intervient alors qu’une nouvelle souche du virus se propage dans plusieurs pays africains. Le 14 août, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) déclarait ainsi une « urgence de santé publique de portée internationale pour la flambée de variole simienne ».
Certains pays d’Europe ont également signalé avoir été touchés, comme la Suède. Mais le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) estime que le risque de propagation au sein de la population européenne reste faible. Toutefois l’agence recommande aux nations de se tenir prêtes en cas de risque.
Centre de référence français
Ainsi, le système de santé français a été placé en « état de vigilance maximale » le 16 août dernier. Dans ce nouveau cadre sanitaire, le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités (MTSS) « se prépare à être sollicité (…) pour des dons de vaccins et de traitements ». Dans la foulée, le centre de référence pour la France, qui se trouve être l’Institut Pasteur, a donc confirmé être en mesure de pouvoir attribuer toutes les doses de vaccins nécessaires.
Détectée en 1970
Pour rappel, cette maladie a été détectée pour la première fois en 1970 en République démocratique du Congo (RDC). En 2022, l’épidémie de Mpox avait donné lieu à une précédente déclaration d’urgence de santé publique de portée internationale par l’OMS. Elle s’était en effet « propagée rapidement par contact sexuel dans une série de pays où le virus n’avait jamais été observé auparavant. La fin de cette USPPI a été actée en mai 2023 après une baisse soutenue du nombre de cas dans le monde », détaille l’Organisation internationale dans un communiqué.
L’Institut Pasteur rappelle sur son site Internet que la variole du singe est « une maladie qui se présente comme une forme atténuée de la variole humaine. Avec des symptômes moins graves et une létalité plus faible (nombre de morts sur le nombre de personnes atteintes) ».