« La précarité menstruelle n’est pas taboue, il faut en parler »

Chloe Martin, ©J.C Mosquetti/Rea
Chloe Martin, ©J.C Mosquetti/Rea
Elle s’engage ! Chloé Martin, dix-neuf ans, en formation d’éducatrice spécialisée, mène un projet collectif pour lutter contre la précarité menstruelle. « Je suis choquée par le fait que beaucoup de femmes* ne peuvent pas se protéger quand elles ont leurs règles pour des raisons financières. Cela peut avoir des conséquences sur leur santé gynécologique. Je n’ai pas hésité à me lancer dans cette cause qui est de plus en plus relayée dans la société, heureusement, car le besoin est réel. Il faut trouver des solutions comme l’a fait l’Ecosse, qui est le premier pays au monde à avoir voté la gratuité des protections périodiques. On peut donner dans nos points de collecte. Nous en avons installé dans notre école ou dans d’autres lieux à la Roche-sur-Yon. Nous recherchons des serviettes hygiéniques, des tampons, des protections urinaires… Nous travaillons aussi avec le réseau de chacune d’entre nous, ce qui nous permet de toucher une population plus vaste. Nous avons la chance de travailler avec la Banque alimentaire de Vendée, qui se charge de redistribuer notre collecte aux femmes en grande précarité ainsi qu’aux étudiantes, de façon équitable. Je suis très heureuse de l’ampleur que prend cette cause et de voir que le président Macron a annoncé la gratuité des protections hygiéniques pour les étudiantes à la rentrée. J’espère que nous irons plus loin ». * D’après une enquête Ifop de 2017, en France, près de 1,7 million de femmes n’auraient pas les moyens d’acheter des protections périodiques. www.facebook.com/Luttons-contre- la-précarité menstruelle

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