
Octobre rose est l’occasion de faire le point sur le cancer du sein, le plus fréquent en France et la première cause de décès par cancer chez la femme. Cette année, l’Institut Curie (Paris) met la lumière sur la biopsie liquide, une simple prise de sang capable de détecter des biomarqueurs circulants, ces éléments relargués par la tumeur dans le sang. Explications.
Avec plus de 60 000 nouveaux cas chaque année en France, le cancer du sein reste le premier cancer féminin et la première cause de mortalité par cancer chez les femmes, avec 12 000 décès par an. La biopsie liquide pourrait offrir de vastes possibilités pour le dépistage, le diagnostic mais aussi le pronostic.
Biomarqueurs de l’ADN tumoral
Pour l’Institut Curie, la biopsie liquide marque un tournant déterminant en oncologie : cette technique permet la détection dans le sang de la présence ou de l’évolution d’un cancer grâce aux biomarqueurs circulants. « Ces biomarqueurs peuvent être de l’ADN tumoral, des cellules tumorales, des vésicules extracellulaires ou encore des ARN, précise le professeur Jean-Yves Pierga, oncologue médical à l’Institut Curie. Bien moins invasive que la biopsie traditionnelle, la biopsie liquide pourra remplacer le prélèvement de tissus, sans altérer la qualité de vie des patientes.
Qu’appelle-t-on biopsie liquide ?
La biopsie liquide est un prélèvement de sang qui va subir un traitement spécial en laboratoire. Moins invasive qu’une biopsie classique, cette technique pourrait intervenir dès le dépistage en complétant les examens radiologiques classiques. Pour le diagnostic et le pronostic, elle pourrait informer sur l’ampleur et la progression de la maladie.
Enfin, elle serait utile pour suivre la résistance aux traitements : « en cours de traitement, l’évolution de l’ADN tumoral circulant renseigne sur l’efficacité de l’approche thérapeutique, tandis qu’une fois les soins terminés, la détection d’ADN tumoral circulant peut révéler une maladie résiduelle et donc un risque de récidive », explique la professeure Anne Vincent-Salomon, pathologiste à l’Institut Curie, directrice de l’Institut des cancers des femmes.
De plus, cet examen, peut être répété plus souvent sans altérer la qualité de vie de la patiente. Il vient en complément des analyses tissulaires classiques apportant un niveau de précision dans l’analyse du pronostic et du risque de rechute.
























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