Généralistes, médecins du travail, pharmaciens en piste pour la vaccination anti-Covid

Les médecins du travail pourront vacciner 123RF©
Les médecins du travail pourront vacciner 123RF©

Les généralistes et les médecins du travail peuvent vacciner les patients volontaires de 50 à 74 ans atteints de comorbidités, avec le vaccin AstraZeneca, le 3ème arrivé sur le marché français. Les pharmaciens, les infirmiers et les sages-femmes le pourront bientôt.

Comme ils l’avaient demandé au début de la campagne de vaccination contre le Covid-19, les médecins libéraux pourront désormais vacciner leurs patients volontaires âgés de 50 à 74 ans avec comorbidités. Au moins 2 millions et demi de personnes. Ils recevront des doses du vaccin AstraZeneca dans la semaine. De leur côté, les médecins du travail seront inclus dans la boucle pour les salariés de cette classe d’âge, volontaires et avec comorbidités.

Décrié au début de sa commercialisation, il s’avère que le vaccin AstraZeneca, n’entraîne pas plus d’effets secondaires graves que les autres, affirment les autorités de santé. Et, il se conserve dans un réfrigérateur classique chez le médecin ou le pharmacien.

L’Ordre des médecins souligne que « tous ces vaccins sont efficaces et sûrs : leurs éventuels effets secondaires, étroitement surveillés, se sont avérés à ce jour sans gravité ».

Médecins du travail dans la course

A partir du 25 février, les médecins du travail comme leurs collègues généralistes en ville, seront mis à contribution pour vacciner les salariés volontaires, de 50 à 64 ans atteints de comorbidités, a annoncé le secrétariat d’État chargé des Retraites et de la Santé au travail. Et ce, en cabinet ou au sein de l’entreprise.

Le gouvernement précise qu’ils « doivent se rapprocher de la pharmacie d’officine de leur choix, pour s’identifier et se procurer des doses du vaccin AstraZeneca sous le même régime de contingentement ».

« Comme pour tout acte de vaccination, leur intervention se fait dans le strict respect des règles déontologiques liées au consentement des personnes, au secret médical et à la confidentialité des vaccinations vis-à-vis de l’employeur », rappelle-t-il.