Prévention cancer: les propositions phares de la Ligue

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Dans le cadre de ses états généraux de la prévention des cancers, la Ligue fait onze propostions, dont la généralisation de la vaccination contre le papillomavirus pour les filles et les garçons, ainsi qu’une meilleure taxation de l’alcool.

40 % des cancers pourraient être évités si l’on modifiait notre environnement et nos habitudes de vie. C’est pourquoi la Ligue contre le cancer, qui organise ses premiers états généraux sur la prévention des cancers (et fête son centenaire cette année), avance onze propositions pour favoriser la prévention. Des chercheurs, des médecins, mais aussi des citoyens engagés et 3 000 enfants ont préparé en amont ces états généraux.

Les propositions phares

La généralisation de la vaccination contre les papillomavirus humains (Hpv) pour les filles et les garçons

La Ligue propose de systématiser la vaccination Hpv gratuite pour les garçons et les filles dès l’entrée au collège. Car les papillomavirus ne sont pas seulement responsables du cancer du col de l’utérus, ils peuvent aussi provoquer des cancers de l’anus et des cancers Orl à la suite de rapports sexuels bucco-génitaux. Les garçons doivent donc être vaccinés au même titre que les filles.

A rappeler : grâce à la vaccination contre le Hpv, le cancer du col de l’utérus sera bientôt éradiqué en Australie. En France, en revanche, la couverture vaccinale contre le papillomavirus reste extrêmement faible.

L’augmentation des taxes sur l’alcool. Elle est primordiale si l’on veut vraiment lutter contre les maladies liées à l’alcoolisme, particulièrement les cancers. La Ligue souhaite s’inspirer de la taxation en vigueur sur les paquets de cigarettes.

– La Ligue s’engage contre les substances toxiques dans les produits de consommation courante (déodorants, vêtements…) et souhaite que la toxicité soit indiquée sur les produits. Elle propose un système d’étiquetage qui pourrait s’appeler le Toxi-score, sur le modèle du Nutri-score.

Des consultation de prévention obligatoires et gratuites à 25, 60 et 70 ans. Pour ce faire, la Ligue préconise un nombre suffisant de soignants : médecins, infirmières…