Les Français font confiance à la recherche médicale

Recherche médicale123RF ©
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Les Français attendent beaucoup de la recherche médicale, et lui font confiance, d’après les premiers résultats du Baromètre publié par la Fondation de l’Avenir.

Cette étude s’appuie sur deux supports : un état des lieux sur la recherche médicale en France et une enquête par sondage auprès de la population générale et des médecins sur cette même thématique. Le but ?

Dessiner un portrait exhaustif à un instant donné de la recherche médicale en France, à la fois en identifiant les acteurs et les structures concernés, et à la fois en caractérisant l’appréhension du grand public et les attentes des médecins vis-à-vis de la recherche médicale.

Petites différences entre grand public et médecins

82% des Français interrogés dans le cadre de ce Baromètre sur la recherche médicale, pensent que la France est un pays de la recherche médicale, contre 72% des médecins. L’optimisme est au rendez-vous lorsqu’on parle de l’avenir de la recherche, puisque que 73% des Français sont d’accord avec cette idée contre 61% des médecins.

A la question : L’accès aux résultats des essais cliniques a-t-elle son importance ? 87% du grand public répond oui alors que les médecins sont plus partagés sur ce point à 72%. Par ailleurs, les Français se montrent très impliqués (à 90%) dans la prise en compte de leur avis comme facteur d’amélioration de la recherche médicale.

Quelles priorités pour la recherche ?

Le Baromètre en classe trois : le traitement des maladies, les sciences de l’environnement, la prévention santé. D’autre part, pour les sondés, la santé est une préoccupation prioritaire et la place de la recherche médicale doit être éthique, performante, orientée vers le bien commun et bénéficier à toutes et tous. Elle doit également rester indépendante vis-à-vis des intérêts des entreprises et/ou des lobbies. La recherche médicale est aussi principalement reconnue pour ses travaux sur les maladies et les thérapies et notamment les cancers considérés comme étant la pathologie la plus investie.

A noter : afin d’adapter leurs résultats à la situation sanitaire exceptionnelle, les responsables de l’étude ont de nouveau interrogé leur panel au début du mois de septembre 2020. Il en ressort plusieurs changements et constantes dans l’image du grand public sur la recherche médicale. Ainsi si la bonne image du secteur et l’optimisme de la population à son égard restent fort, l’étude met en avant le fait que « Les maladies infectieuses intègrent le top 3 des pathologies dans lesquelles les Français veulent que la recherche médicale soit investie ». 
 
Consulter l’enquête et l’état des lieux sur le site de la Fondation de l’Avenir