La Pma Post Mortem ne sera pas autorisée

Paillettes d'embryons ou de sperme congeles

Dans le cadre de l’examen du projet de loi sur la bioéthique, les députés ont rejeté mercredi en commission des amendements visant à autoriser la PMA Post Mortem. En cela, ils ont suivi l’avis d’Agnès Buzyn qui était opposée à la poursuite du projet parental après le décès du conjoint. La ministre de la Santé Agnès Buzyn estimant que celui pouvait constituer des « risques pour la construction de l’enfant ».

Les députés ont rejeté une série d’amendements, portés par des élus en marche, des socialistes et des élus du Modem et qui visaient à permettre la procréation médicalement assistée post-mortem. Celle ci devait permettre aux femmes veuves de recourir à l’insémination de gamètes ou au transfert d’embryons existants, plutôt que de recourir à un donneur. Le conjoint aurait dû dans ce cas donner son consentement préalable, et la PMA aurait été encadrée dans le temps. Une dizaine de cas s’étaient posés ces dix dernières années.