Incendie de Notre Dame, Annie Thébaud-Mony compare le plomb à l’amiante

Notre Dame
La cathédrale Notre Dame, avant l'incendie

Cela ne fait plus de doute aujourd’hui, plusieurs centaines de tonnes de plomb contenues dans la charpente de la flèche et la toiture de la cathédrale se sont volatilisées et répandues sur l’ile de la cité et les arrondissements voisins. 

Les  relevés font état de taux bien supérieurs au seuil de référence de 5000 microgrammes/m2.

Si la mairie de Paris se veut rassurante, ce n’est pas le cas d’associations d’associations de défense de victimes de saturnisme, cette maladie qui provoque un dysfonctionnement des reins et des lésions du système nerveux en cas d’inhalation de particules de plomb.

Annie Thébaud-Mony, bien connue de nos lecteurs pour ses actions contre l’amiante, estime dans le journal le Parisiende ce jour, que « confiner sous des bâches étanches la plus célèbre cathédrale de France est la seule solution pour prévenir de nouveaux panaches de vent contaminés ».

Confinement du chantier

Interrogée sur Rtl, elle affirme que « les 400 tonnes de plomb qui se sont déversées correspondent à presque 4 fois les émissions de plomb diffusées sur la France entière pour une année », ajoutant « le plomb est l’équivalent de l’amiante en terme de toxicité »

Elle regrette ainsi que les pompiers qui ont agit sur l’incendie n’aient pas été protégés.

Cette dernière, ainsi que plusieurs associations militent aujourd’hui pour un confinement du chantier pour éviter que plus de particules de plomb ne soient disséminées dans Paris.