Contraception : lutter contre les idées reçues

La Journée de la contraception, le 26 septembre, est l’occasion de rappeler qu’il existe de nombreux moyens de contraception à adapter selon son mode de vie.

Pilule, stérilet, préservatif… il existe de nombreux moyens de contraception. La Journée mondiale de la contraception, organisée pour la 9e année consécutive, a pour objectif de lutter contre les idées reçues et de sensibiliser les jeunes au fait que les différents moyens de contraception qui existent peuvent être modulés au cours de la vie en fonction du choix et des projets de la femme et/ou du couple.

Lutter contre les idées reçues

De nombreux tabous existent encore autour de la contraception et des idées reçues persistent. Rappelons que :

– la pilule ne peut pas rendre une femme stérile. Elle ne protège pas contre les infections sexuellement transmissibles (Ist), ni contre le sida. Seul les préservatifs masculin ou féminin protègent à la fois de la grossesse et des Ist.

– La méthode du retrait, lorsque l’homme se retire avant l’éjaculation, n’est pas une méthode efficace pour éviter une grossesse.

–  Le stérilet nest pas réservé aux femmes qui ont déjà eu un enfant.

– Prendre la pilule du lendemain plusieurs fois n’est pas dangereux…

L’information est donc à mettre au premier plan chez les jeunes. Mais les centres de planification qui permettent d’accueillir gratuitement et de manière confidentielle les personnes mineures et les personnes en situation de précarité ou souhaitant garder l’anonymat voient leur moyens diminuer. Difficile alors de faire circuler les messages. Néanmoins, depuis le 28 septembre 2015, un numéro national anonyme et gratuit est ouvert le lundi de 9 h à 22 h et du mardi au samedi de 9 h à 20 h : 0 800 08 11 11. Il permet de répondre à toutes les demandes d’information, de conseil, de soutien et d’orientation en matière d’Ivg, mais aussi de sexualité et de contraception.

Ce numéro, confié au Mouvement français du planning familial, garantit des informations neutres et objectives sur les droits sexuels et reproductifs des femmes.

Ce dernier rappelle qu’« au moins 216 millions de femmes  à travers le monde ne peuvent utiliser une méthode moderne de contraception. Et en Afrique, seulement 60 % des besoins en matière de contraception sont couverts ».