Avec près de 60 000 nouveaux cas et 12 000 décès chaque année, le cancer du sein est le plus fréquent chez la femme. Il reste également le plus meurtrier. Alors que le dépistage recule au niveau national, la détection précoce de la maladie permet pourtant de mettre en place des traitements efficaces.
D’après une étude de Santé publique France, le taux de participation à la campagne de dépistage du cancer du sein 2022-2023 a atteint 46,5 %, soit une baisse de 1,2 point par rapport à la période 2021-2022 (47,7 %). Toutefois, « le taux de détection de cancer parmi les femmes qui font leur dépistage est en augmentation régulière », tient à rappeler l’Agence nationale de santé publique.
Pourquoi se faire dépister ?
Près de 80 % des cancers du sein se développent au moment de la cinquantaine. Depuis 2004, un dépistage organisé s’adresse aux femmes âgées de 50 à 74 ans. Grâce à ce protocole, six cancers sur dix sont diagnostiqués à un stade précoce, ce qui permet la mise en place de traitements moins lourds et, le cas échéant, d’une chirurgie moins invasive.
Les autorités sanitaires recommandent d’effectuer ce dépistage tous les deux ans. Hors de cette tranche d’âge, les femmes doivent rester vigilantes et se rendre chez leur médecin pour procéder à une palpation des seins chaque année, à partir de 25 ans.
La fréquence et le moment de la première mammographie peuvent varier en cas d’antécédents médicaux ou familiaux. N’hésitez pas à vous informer auprès de votre médecin traitant.
Facteurs de risque
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