20% d'obèses dans le monde en 2025

En 2025, 20 % de la population mondiale sera obèse, selon une étude publiée dans le journal britannique The Lancet.

En 1975, la population mondiale comptait 105 millions d’obèses. En 2014, ils sont 641 millions. A ce rythme, en 2025, ce serait 20 % de la population mondiale qui serait obèse, d’après une étude publiée dans le journal britannique The Lancet.

Une étude sur 20 millions d’individus

L’obésité deviendrait une véritable épidémie, si on analyse les chiffres de cette grande étude qui porte sur 20 millions de personnes dans le monde et qui s’appuie sur l’indice de masse corporelle (Imc). Rappelons que l’indice de masse corporelle se calcule en divisant le poids (en kilo) par le carré de la taille (en mètre). Un Imc normal chez l’adulte est compris entre 18,5 et 25. Au-delà de 30, on considère le sujet comme obèse, en dessous de 16,5 il est dénutri. Si l’épidémie n’est pas stoppée, l’étude prévoit qu’en 2025, un cinquième de la population mondiale serait obèse.

En tête du classement des pays où les personnes obèses sont les plus nombreuses, on note, sans surprise, les Etats-Unis, mais aussi le Royaume-Uni, l’Australie, le Canada, l’Irlande et la Nouvelle-Zélande, qui accueillent aujourd’hui un cinquième de ces adultes obèses. En France, le nombre d’obèses augmente aussi, mais moins qu’ailleurs. L’analyse de l’Imc est intéressant aussi pour mettre à jour la dénutrition qui sévit dans certains pays en voie de développement, comme l’Inde, le Bangladesh ou l’Erythrée où plus d’un cinquième des hommes  sont dénutris, et d’un quart des femmes pour l’Inde et le Bangladesh.

Des risques pour la santé

Le surpoids et l’obésité ont un effet néfaste sur la santé et coûteraient cher à l’économie mondiale : diabète de type 2 (dans 80 % des cas, la maladie est associée à une obésité), hypertension artérielle, atteintes cardio-vasculaires, syndrome d’apnée du sommeil et autres maladies respiratoires, ainsi que des maladies articulaires telles que l’arthrose. L’obésité est en outre associée à un risque accru de certains cancers.

Il faut également souligner le retentissement psychologique et social de la maladie, qui conduit de nombreux patients à s’exclure eux-mêmes de la sphère sociale.