En France, près d’un tiers des découvertes de séropositivité sont trop tardives, d’après les derniers chiffres de Santé publique France.
En 2017, environ 6 400 personnes ont découvert leur séropositivité, un chiffre stable entre 2010 et 2017, d’après les données de Santé publique France. 3 600 (56 %) ont été contaminées par le virus du sida lors de rapports hétérosexuels, 2 600 (41 %) lors de rapports sexuels entre hommes et 130 (2 %) par usage de drogues injectables (ce dernier chiffre est en baisse).
Parmi les découvertes chez les hétérosexuels en 2017, 75 % concernent des personnes nées à l’étranger, principalement en Afrique subsaharienne. Parmi les hommes ayant des rapports avec des hommes (Hsh) ayant découvert leur séropositivité en 2017, 26 % étaient nés à l’étranger.
Trop de découvertes de séropositivité tardives
Selon les résultats, près d’un tiers des découvertes de séropositivité sont toujours trop tardives : 30 % des personnes ont été diagnostiquées en 2017 à un stade avancé de l’infection à Vih, voire au stade clinique du sida, déplore le rapport de Santé publique France. La moitié des découvertes de séropositivité (52 %) a concerné des personnes déclarant n’avoir jamais été testées auparavant.
La prévention est encore et toujours à l’ordre du jour et permettra de réduire à terme le nombre de nouvelles contaminations par le Vih.
Un autre objectif est de permettre aux personnes séropositives d’accéder à un traitement antirétroviral, le plus précoce possible.