La Fédération des Mutuelles de France (FMF) appelle à un accueil digne des réfugiés ukrainiens et rappelle qu’un réfugié est un réfugié, qu’il vienne d’Ukraine, de Syrie, d’Afghanistan ou d’ailleurs.
Alors que l’Europe est attaquée depuis maintenant une semaine, la Fédération des Mutuelles de France publie un communiqué dans lequel elle appelle à un accueil digne des réfugiés, qu’ils viennent d’Ukraine ou d’autres pays.
« Depuis trente ans, l’Europe se croyait à l’abri de la guerre. Depuis le 24 février, l’abri s’est fissuré et la guerre voulue par Vladimir Poutine est aux marches de l’Europe. A 2 000 kilomètres de Paris, la violence s’abat sur les populations civiles ukrainiennes autant que sur des objectifs militaires. » peut-on lire dans le communiqué.
« A 2 000 kilomètres de Paris, la violence s’abat sur les populations civiles ukrainiennes autant que sur des objectifs militaires. »
La Fédération des Mutuelles de France
« Des millions d’Ukrainiens quittent ou vont quitter les zones de combat pour tenter de sauver leurs vies. Il faut et il faudra relever le défi d’un accueil qui préserve la dignité des personnes. Pour les Mutuelles de France, ce défi rappelle la nécessité absolue de respecter, en tous temps et en tous lieux, le droit d’asile attaché à chaque enfant, chaque femme, chaque homme sur cette terre. Il n’y a pas des réfugiés plus légitimes que d’autres. Tous aspirent à la paix.
« La réorientation de la politique française en matière d’accueil, marquée par les récentes déclarations du gouvernement français à l’égard des Ukrainiens, devra se poursuivre et s’élargir. Les politiques publiques afférentes, jusqu’à aujourd’hui loin d’un accueil digne et bienveillant de tous les réfugiés, doivent être adaptées en conséquence et au plus vite.
« Pour leur part, comme dans le passé, les groupements adhérents de la Fédération des Mutuelles de France prendront part, avec leurs partenaires associatifs, à l’effort de solidarité qui doit être celui de la société française. La santé est un droit aussi pour une personne réfugiée, qu’elle vienne d’Ukraine, de Syrie, d’Afghanistan ou d’ailleurs. »