Les étudiants et lycéens adorent grignoter

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Les étudiants et lycéens ont une alimentation peu équilibrée, voire irrégulière. 90 % d’entre eux adorent grignoter et le budget qu’ils consacrent à l’alimentation est assez faible, d’après la Smerep.

A l’occasion de la Journée de l’alimentation, le 16 octobre, la Smerep, Sécurité sociale et mutuelle étudiante publie les résultats de sa dernière enquête.

Le grignotage, une habitude pour plus de 90 % des étudiants et lycéens

L’alimentation et la nutrition ne sont pas les préoccupations principales des lycéens et étudiants, d’après les résultats de l’étude. « Les résultats de la dernière enquête santé de la Smerep montrent qu’il y a un travail de fond à mener en termes de prévention sur l’alimentation des jeunes. Notre objectif à la Smerep est de donner aux lycéens et étudiants les bases d’une alimentation équilibrée. Pour cela nous organisons régulièrement des petits déjeuners gratuits permettant d’apprendre à composer un repas équilibré. Nous éditons, également, une brochure « Nutrition » complète disponible pour tous sur le site smerep.fr », déclare Hadrien Le Roux, président de la mutuelle étudiante.

Le grignotage fait partie des habitudes alimentaires de 90 % des étudiants et lycéens. La plupart sont motivés par la gourmandise (60 % des étudiants et 54 % des lycéens) mais certians déclarent grignoter par ennui, pour passer le temps ou encore parce qu’ils sont stressés ; mais le plus inquiétant est que 35 % des étudiants et 36 % des lycéens déclarent grignoter par faim car ils ont sauté le repas précédent. Un chiffre qui atteint 44 % pour les lycéens d’Ile-de-France !

Un budget alimentation réduit à la portion congrue

Le budget « alimentation » moyen des étudiants et lycéens est de 10 euros par jour mais pour 22 % d’entre eux, il tourne autour des 5 € par jour.

Sur la population des lycéens français, 31 % déclarent dépenser 5 € au maximum pour leurs repas au quotidien. Un chiffre qui atteint 42 % pour les lycéens d’Ile-de-France. Chez les étudiants, même constat : ils sont 22 % à consacrer 5 € au plus par jour à leur alimentation et 38 % entre 6 et 10 €.